La finition, ça pêche
À l’issue du premier tiers-temps, on a arrêté de compter les franchissements du premier rideau défensif massicois. À l’issue du deuxième, les ballons perdus dans la zone de marque. À l’issue, du dernier, la question de la finition s’est posée en évidence. Comment et pourquoi l’Uson, aussi dominateur physiquement, n’a-t-elle pas été capable de s’imposer ? « On aurait dû marquer deux ou trois fois simplement lors de la première demi-heure, a pesté le manager Xavier Péméja. Seulement, Massy plie, mais ne rompt jamais. Et puis, c’est un problème récurrent que nous avons déjà rencontré la saison dernière et lors de notre premier match amical contre Béziers. »
Cette problématique, les Neversois vont devoir s’y pencher sérieusement s’ils souhaitent atteindre leur objectif avoué de faire mieux que l’an dernier (7e). En clair : se qualifier pour les barrages. La zone de marque a été leur péché vendredi soir. Et sur plusieurs situations. D’abord, après les franchissements nets, les soutiens offensifs n’ont pas toujours offert les bonnes courses. Ensuite, deux ballons perdus sur touche à cinq mètres de la ligne (30e, 60e), ce sont des temps forts gâchés. « Dès qu’on arrive dans les 22 adverses, il y a trop de précipitations, s’agace Péméja. Notre organisation doit être meilleure, notamment lorsqu’on nous ralentit les ballons. » de conclure, sourire aux lèvres du manager qui sait quel sera le levier à utiliser pour bien débuter à Biarritz. « Ne pas gagner, ça va me permettre de taper sur la table. Parce que, avoir un objectif ambitieux c’est bien, mais il faut l’assumer sur le terrain. » Dont acte. Et