Encore du boulot !
Avec trois essais partout, on aurait pu imaginer les deux parties satisfaites du contenu. Si le public a semblé lui plus enthousiaste, les techniciens n’étaient pas, eux, sur la même longueur d’ondes. Trop de ballons encore tombés, trop d’approximations dans l’animation, de faiblesses dans les zones de combats. Au terme de la victoire aurillacoise 28 à 20, certains visages étaient mêmes fermés. À l’image de Yoann Boulanger, coach des trois-quarts de Bourg-en-Bresse. « Il y a des choses sur lesquelles on est satisfait, d’autres où nous sommes moins contents. C’était notre premier match de préparation. On voulait en tirer des enseignements, une bonne base de travail. Notre première mi-temps est intéressante, avec une défense assez solide. En deuxième on remet de la vitesse, mais on a manqué de maîtrise pour sortir de notre camp. Si on perd le match, c’est qu’il y a encore des choses à améliorer. » Un véritable copier-coller du discours aurillacois. Car si le doublé de l’ailier Albert Valentin a été salué, la mi-temps du troisième ligne Giorgi Tsutskiridze appréciée, tout comme la belle performance du centre Bastien Colliat, il y a encore du boulot pour les Cantalous. « C’est un sentiment extrêmement mitigé entre des secteurs où l’on a brillé par moments et d’autres où on a été complètement dominés. Le plus décevant, c’est que pratiquement à chaque fois que l’on est rentré dans la zone d’affrontement, on s’est fait dominer. Mais lorsqu’on a pu écarter, jouer très vite sur les extérieurs, on était plus fort », concédait Thierry Peuchlestrade, entraîneur des trois-quarts aurillacois. À moins de quinze jours de l’ouverture du championnat, Aurillac se cherche encore. Mais à l’heure où le Stade veut affirmer une autorité dans le combat, « On ne peut se satisfaire de notre comportement dans ce secteur ».