Midi Olympique

LOIN DERRIÈRE

DÉFAITS 38 À 17 EN FINALE DU SUPER RUGBY, LES LIONS ONT ÉTÉ LARGEMENT DOMINÉS PAR LES CRUSADERS. UNE DÉFAITE QUI MONTRE L’ÉCART QU’IL EXISTE ENTRE LES ÉQUIPES SUD-AFRICAINES ET LES NÉO-ZÉLANDAISE­S.

- Par Alexis BARGALLO

Plus forts, tout simplement. Pensés pour un jeu physique, les Lions n’ont rien pu faire face à la défense et le jeu tout en vitesse des Crusaders. Pour leur troisième finale consécutiv­e, pour autant de défaites, les Sud-Africains sont tombés sur meilleurs. Confrontés à des équipes Néo-zélandaise­s en finale depuis 2016 (les Hurricanes puis les Crusaders deux fois), les Lions n’arrivent pas à monter d’un cran leur niveau de jeu, tout comme leur équipe nationale lorsqu’elle rencontre les All Blacks. Que ça soit dans le jeu ou dans les résultats, les Springboks n’arrivent plus à faire tomber les Kiwis. Le dernier match victorieux, pour les coéquipier­s de Jantjies, remonte au 4 octobre 2014.

ATTAQUE STÉRILE

En manque de vitesse dans leur jeu, les Lions sont tombés sur un mur. Incapables de prendre à revers cette équipe néo-zélandaise, les Sud-Africains se sont essoufflés à vouloir gagner le combat physique, sans résultat. A contrario, à chaque fois que les Crusaders tenaient le ballon sur plusieurs temps de jeu, la défense des Lions craquait. La vitesse des uns, face au manque d’imaginatio­n et de plan B pour contourner la défense des autres. Voilà le point essentiel de la défaite des SudAfricai­ns. Une analyse qui peut se transposer également lorsque les Blacks et les Springboks se jouent. Les Kiwis savent marquer dans leurs moments forts, proposent du jeu de mouvement, ce à quoi les hommes de la nation arc-en-ciel répondent par du combat physique. Deux visions de jeu distinctes qui voient se creuser l’écart entre ces deux nations du rugby mondial.

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