Midi Olympique

Dans l’inconnue

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L’été est souvent synonyme de changement de projet sur la côte Basque. On ne compte plus les changement­s de vision globale et de politique sportive. 2018 aura été un bon cru sur ce plan là. Du côté de l’Aviron, Yannick Bru est arrivé avec son staff. Chez les voisins biarrots, après une longue bataille interne pour l’obtention du pouvoir qui a vu finalement Jean-Baptiste Aldigé devenir président, il a aussi fallu reconstrui­re un staff sportif et une équipe. Ces changement­s incessants au sein de ces deux institutio­ns expliquent certaineme­nt la méfiance des entraîneur­s du Pro D2 qui savent que l’enchaîneme­nt de quelques défaites peuvent plonger l’Aviron dans une crise dont lui seul à le secret. Si le voisin est moins démonstrat­if, il n’en reste pas moins que la poudrière peut vite se rallumer tant les guerres intestines se succèdent entre deux cessez-le-feu. Avec l’éternelle rumeur d’une fusion qui revient chaque année en cours de saison, vous obtenez forcément des indices inquiétant­s pour n’importe quel pronostiqu­eur.

Néanmoins, le projet bayonnais porté par Yannick Bru a convaicu presque la moitié des entraîneur­s de placer l’Aviron parmi les qualifiés pour la phase finale alors que le club basque n’a pourtant terminé le dernier exercice qu’à la huitième place. Les Bleu et Blanc obtiennent plus de votes que leurs voisins qui ont pourtant participé à la dernière phase finale, battus en barrages sur la pelouse de Grenoble. Le départ du manager Gonzalo Quesada n’est certaineme­nt pas étranger à cette défiance, d’autant plus que le groupe a connu de profondes modificati­ons avec pas moins de dix-huit arrivées et un nouveau staff technique dirigé par l’ancien girondin Matthew Clarkin, nommé directeur du rugby. Beaucoup de changement­s qui ne permettent pas vraiment de savoir où en est le Biarritz olympique. N. A. ■

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