Aurillac sur un fil dérisoire
En 2016, Aurillac disputait la finale d’accession au Top 14 face à Bayonne. Deux ans plus tard, cinq entraîneurs imaginent le club cantalien descendre en Fédérale 1 en juin prochain (sondage réalisé avant le
décès de Louis Fajfrowski). Il est vrai que depuis la finale jouée au stade Ernest-Wallon de Toulouse, le SCA dégringole chaque année un plus au classement. Huitièmes la saison d’après, les Cantalous ont terminaient à la onzième place en mai dernier. Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui connu par de nombreux clubs que l’on pensaient intouchables dans ce championnat. Des bastions historiques du rugby français qui avaient fini par trouver leur vitesse de croisière dans un championnat qui leur était mieux adapté, puisque la formation a longtemps permis de compenser des moyens financiers limités. Pourtant, Auch, Tarbes, Albi, Dax et Narbonne ont fini par disparaitre après une longue agonie, reculant progressivement dans les profondeurs du classement. Ils ont fini par être remplacé par Massy, Vannes, Nevers, SoyauxAngoulême qui sont parvenus à se faire une place chez professionnels, tout du moins à moyen terme, ce qui paraissait encore impossible il y a peu. Alors même si les deux clubs promus de Fédérale 1 sont encore les plus cités pour retourner à l’échelon amateur dans moins d’un an, ils ne sont pas autant condamnés que par le passé. C’est certainement pour ça que la situation aurillacoise peut apparaître préoccupante. ■