« Je ne suis pas inquiet »

Votre équipe n’a toujours pas inscrit le moindre point au classement après trois journées. Êtes-vous inquiet ?

Non. Et pourquoi le devrais-je ? Pour l’instant, il ne me semble pas avoir rencontré nos concurrents au maintien. Et je vois dans nos défaites à Béziers et à la maison contre Bayonne des motifs d’optimisme.

Lesquels ?

On nous a clairement volé un point à Béziers. Une mêlée en notre faveur sur la sirène s’est transformée en mêlée pour Béziers. Je précise que le corps arbitral a admis son erreur. Béziers nous a sortis du bonus sur cette action. Se mettre en capacité de ramener un point de Béziers, tout le monde ne le fera pas. Contre Bayonne, je suis un peu agacé par notre incapacité à finir les actions. Mais je constate aussi que nous avons franchi à douze reprises la ligne de défense bayonnaise. Et quel rapport entre cette équipe de Bayonne et la nôtre ? Je n’en vois aucun. Nous avons affronté une grosse écurie que nous avons su manoeuvrer.

Vous voyez-vous d’avantage de points communs avec Nevers, un club avec lequel Massy a longtemps été à la lutte en

Fédérale 1 ?

Soyons clairs : notre masse salariale ne dépasse pas un million et demi d’euros. Alors quel rapport peut-il exister entre nos deux clubs ? Nous nous sommes trouvés comme chaque année à Massy à devoir reconstruire une équipe avec des moyens très limités. Cela prend toujours un peu de temps.

Vous dites reconstruire, mais vous évoluez avec une grosse ossature de l’équipe qui a obtenu son maintien la saison passée…

Une ossature d’équipe qui était déjà Fédérale 1, mais qui a perdu ses meilleurs joueurs. Trois sont partis en Top 14 et un autre est ailleurs en Pro D2. Et je ne compte pas les départs massifs des jeunes joueurs sur lesquels nous ne pourrons pas nous appuyer. Notre situation est claire : nous devons nous reconstruire, mais je ne suis pas inquiet, car nous produisons du contenu. Notre travail porte ses fruits. Il nous reste à nous montrer plus efficaces dans les zones de marque.