« L’envie de se retrouver tous ensemble »

Quels enseignements avez-vous tiré du précédent exercice ?

Mon ressenti est positif en ce sens que la saison a été aboutie. Si, en septembre dernier, on nous avait dit qu’elle se solderait par une montée en Promotion Honneur assortie d’une finale régionale et d’un quart de finale national face au futur champion, nous aurions signé des deux mains, et tout de suite ! En fait, notre parcours a été le reflet de l’excellente ambiance unissant un vrai groupe de copains en pleine adhésion avec le projet de jeu.

Le seul petit bémol, est-ce la discipline ?

Oui. Si nous voulons franchir un palier supplémentaire, il faudra être encore plus vigilant. Je précise bien évidemment que le jeu dur ne nous intéresse absolument pas. Ce cliché que le rugby ariégeois traîne comme un boulet n’a plus lieu d’être. D’ailleurs, nous n’avons absolument ni les gabarits ni la mentalité pour durcir les débats.

Dans quel état d’esprit abordez-vous votre nouvel échelon ?

Avec beaucoup d’humilité et dans la perspective de nous maintenir au sein d’une poule à la fois relevée et homogène. Si nous pouvons décrocher une qualification, même au rang de classement le plus modeste, nous serons comblés dans la mesure où une phase finale constitue toujours une expérience particulière à laquelle l’environnement est très sensible. En fin de saison, la présence de supporters de plus en plus fidèles s’est fait sentir, c’est un signe qui ne trompe pas. On a tous envie de se retrouver ensemble.

Une ascension comparable à celle qui a mené Laroque-d’Olmes-Belesta, votre ancien club, à la Fédérale 3 est-elle envisageable ?