Wandile Mjekevu, le retour, trois ans et quatre mois après
Les supporters catalans attendent ce moment depuis plusieurs semaines : Wandile Mjekevu, un des chouchous passés d’Aimé-Giral, va enfin enfiler la tunique sang et or, ce dimanche. L’ailier sud-africain, victime d’une fracture de l’os malaire, est apte et devrait occuper le poste d’ailier. Sa présence sur la pelouse de Marcel-Deflandre constituera une des attractions de la rencontre tout comme la titularisation du Fidjien Eroni Sau, la révélation du circuit mondial à VII. Le Sud-Africain avait laissé un bon souvenir de son premier passage en Catalogne avec seize essais en trente-six matchs. Trois ans après, il revient avec encore plus d’arguments : « Il a montré avec le Stade toulousain qu’il était en nette progression, analyse Christian Lanta. Il a peu joué mais il avait été très intéressant à chacune de ses apparitions (quatorze rencontres toutes compétitions confondues pour quatre essais). Il a étoffé son jeu, a gagné en puissance et est devenu polyvalent. »
Son intégration au XV de départ pourrait apporter une plus-value bienvenue à un collectif en progrès mais où les individualités parviennent trop peu à concrétiser les périodes de domination comme en atteste le ratio franchissements/essais sur les trois premières journées (23/5). « Par sa belle pointe de vitesse et ses changements d’appui, il a cette capacité à faire des différences et à gagner des duels qui peut être très précieuse. C’est pour ça qu’on souhaitant tant l’avoir parmi nous. Jean-Bernard Pujol est un peu dans le même style mais on n’a jamais trop de finisseurs. » De Wandile Mjekevu peut venir une forme de déclic pour le promu. « Il ne faut pas oublier qu’il revient juste de blessure et est à court de compétition », tempère Christian Lanta. Vivement les premiers frissons, tout de même.