Midi Olympique

DANS LE MÊME GROUPE ?

- Par Guillaume CYPRIEN

Depuis son voyage chaotique en Normandie, le technicien niortais Laurent Dossat a développé la conviction « qu’il y a trois groupes dans la poule, celui des Rouennais seuls, celui de leurs poursuivan­ts, et le dernier pour le maintien ». Il saura ce week-end si son équipe et celle de Trélissac navigueron­t sur le même bateau durant la saison. La claque reçue chez les Rouennais oblige les Charentais à une vive réaction, tandis que les Trélissaco­is voguent toujours sur leur petit nuage de la saison dernière. « Nous sommes hyper solidaires. Nous avons conservé cette dynamique », apprécie le manager du SAT, Stéphane Labrousse. Après deux matchs amicaux qui l’avaient un peu laissé perplexe, une mi-temps complète à Suresnes lui avait donné entière satisfacti­on. Son sentiment s’est étendu sur soixante minutes contre le Bassin d’Arcachon. Les finalistes montent en puissance, et les absences conjuguées de leurs deux deuxièmes lignes Verner Kotze et Madioke Konate n’ont pas entamé leur production.

C’est avec le troisième ligne Jonathan Laporte avancé dans la cage que les joueurs de Trélissac ont récolté leur premier bonus offensif. C’est le pilier Robin Roubinet qui avait terminé à ses côtés à Suresnes.

DOSSAT : « UN MATCH VITAL »

Si les Niortais entendent s’élever avec le plus grand des sérieux dans le groupe des « poursuivan­ts de Rouen », ils devront mettre un terme à leur baraka. « C’est même vital de les battre, a surenchéri Dossat. C’est important d’avoir envie de rester invaincu à Espinassou. Cet objectif est-il trop élevé au regard de cette poule à très forte concurrenc­e ? Je ne le crois pas. Cela ne fait que deux mois que je suis là, mais je m’aperçois jour après jour que ce groupe a beaucoup de valeur. »

Un secteur essentiel pourrait jouer en faveur de Niort : celui de la même fermée.Tandis que Stéphane Labrousse compose son cinq de devant comme il le peut, les Niortais ont imposé leur force dans l’affronteme­nt organisé aussi bien contre Langon qu’à Rouen. Tous les abords sont en constructi­on, mais leur église est bien au centre du village, et il est fort probable qu’ils tentent de faire jouer un rôle important à ce secteur d’affronteme­nt.

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