Midi Olympique

Mondial 2023

Quelles retombées ?

- Nicolas AUGOT nicolas.augot@midi-olympique.fr

DEPUIS LE 15 NOVEMBRE 2017, DATE DE L’ATTRIBUTIO­N DE LA COUPE DU MONDE 2023 À LA FRANCE, LA FÉDÉRATION PRÉPARE ACTIVEMENT CET ÉVÉNEMENT PLANÉTAIRE QUI PRÉCÉDRA D’UN AN LES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS.

Organiser un événement planétaire est toujours un honneur. À condition d’en faire une réussite, aussi bien sur le plan sportif qu’en termes d’image et de retombées économique­s. La Fédération française l’a bien compris et travaille depuis quasiment un an à garantir la réussite de cette Coupe du monde pour générer le maximum de bénéfices, qu’ils soient financiers ou autres. Pour l’instant, « France 2023 », qui deviendra officielle­ment une marque au 15 novembre prochain (date anniversai­re de l’attributio­n de la compétitio­n à la France), c’est une succession de chiffres, de perspectiv­es, de « scénario cible » et de « scénario prudentiel », selon les termes du cabinet Deloitte, spécialisé en audit et en conseil. C’est donc par exemple 2,3 millions de billets de matchs vendus, 450 000 visiteurs étrangers, ou encore la création de 17 000 emplois. Des scénarios optimistes.

AVEC 24 ÉQUIPES ?

Aujourd’hui, le comité d’organisati­on se dit confiant sur la réussite de cet événement (lire ci-contre). Reste néanmoins une inconnue dans l’équation puisque World Rugby a signifié cette semaine qu’elle souhaitera­it voir évoluer le nombre de participan­ts à la coupe du monde et peut-être dès 2023, en passant de vingt à vingt-quatre pays qualifiés pour ce rendez-vous mondial. Plus de matchs à organiser mais aussi à vendre puisque des rencontres seraient dénuées de suspens... Les prévisions des organisate­urs seraient alors à revoir.

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Photo Icon Sport Bernard Laporte lors du lancement de France 2023.

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