RADRADRA, SACRÉ UN SYMBOLE
RECRUTÉ AU PRIX D’UNE FERRARI, LE FIDJIEN SEMI RADRADRA N’EST PAS, POUR LE MOMENT, LA FORMULE 1 ANNONCÉE. AU SEIN DU VESTIAIRE SON INTÉGRATION POSE PROBLÈME, TOUT COMME LE MONTANT DE SON SALAIRE.
Il incarne les maux actuels girondins. Semi Radradra était la figure de proue du marché des transferts clinquant de l’UBB. Sauf que, pour le moment, la venue de l’ex-Toulonnais a fait long feu. Il devait être l’un de ses joueurs qui ferait basculer les matchs. Le Fidjien, mais aussi Tamanivalu (qui n’est pas encore arrivé) ou Nabuli (transparent lui aussi) doivent permettre à Bordeaux de franchir un cap. Pour le moment, leur recrutement ressemble à un véritable échec. Radradra est pourtant le plus gros salaire du club avec des émoluments qui avoisineraient les 700 000 euros annuels. Une somme qui a fait jaser jusqu’à l’intérieur du vestiaire. Et pour le moment, on ne peut pas dire que l’investissement de Laurent Marti, qui s’était engagé personnellement sur ce joueur pour le convaincre de rejoindre Bordeaux, soit rentable.
Radradra a joué les quatre premières rencontres de Top 14. Face aux Palois, remplaçant au coup d’envoi, il effectue une entrée prometteuse. Depuis, plus rien. Des brèches créées dans les défenses mais très mal terminées, avec une sorte de nonchalance constante sur le terrain. Radradra ne sera pas sur la pelouse face à Clermont. Blessé aux côtes, l’ailier ou centre devrait être tenu éloigné des terrains trois à quatre semaines. Il devrait reprendre lorsque le All Black, Seta Tamanivalu s’installera en Gironde. D’ici là, il faudra que l’UBB ait gagné quelques rencontres... Autrement, l’objectif d’une qualification pour les phases finales pourrait ressembler une nouvelle fois à une chimère. Malgré Radradra et ce recrutement 4 étoiles.