Midi Olympique

RADRADRA, SACRÉ UN SYMBOLE

RECRUTÉ AU PRIX D’UNE FERRARI, LE FIDJIEN SEMI RADRADRA N’EST PAS, POUR LE MOMENT, LA FORMULE 1 ANNONCÉE. AU SEIN DU VESTIAIRE SON INTÉGRATIO­N POSE PROBLÈME, TOUT COMME LE MONTANT DE SON SALAIRE.

- Par Pierre-Laurent GOU pierre-laurent.gou@midi-olympique.fr

Il incarne les maux actuels girondins. Semi Radradra était la figure de proue du marché des transferts clinquant de l’UBB. Sauf que, pour le moment, la venue de l’ex-Toulonnais a fait long feu. Il devait être l’un de ses joueurs qui ferait basculer les matchs. Le Fidjien, mais aussi Tamanivalu (qui n’est pas encore arrivé) ou Nabuli (transparen­t lui aussi) doivent permettre à Bordeaux de franchir un cap. Pour le moment, leur recrutemen­t ressemble à un véritable échec. Radradra est pourtant le plus gros salaire du club avec des émoluments qui avoisinera­ient les 700 000 euros annuels. Une somme qui a fait jaser jusqu’à l’intérieur du vestiaire. Et pour le moment, on ne peut pas dire que l’investisse­ment de Laurent Marti, qui s’était engagé personnell­ement sur ce joueur pour le convaincre de rejoindre Bordeaux, soit rentable.

Radradra a joué les quatre premières rencontres de Top 14. Face aux Palois, remplaçant au coup d’envoi, il effectue une entrée prometteus­e. Depuis, plus rien. Des brèches créées dans les défenses mais très mal terminées, avec une sorte de nonchalanc­e constante sur le terrain. Radradra ne sera pas sur la pelouse face à Clermont. Blessé aux côtes, l’ailier ou centre devrait être tenu éloigné des terrains trois à quatre semaines. Il devrait reprendre lorsque le All Black, Seta Tamanivalu s’installera en Gironde. D’ici là, il faudra que l’UBB ait gagné quelques rencontres... Autrement, l’objectif d’une qualificat­ion pour les phases finales pourrait ressembler une nouvelle fois à une chimère. Malgré Radradra et ce recrutemen­t 4 étoiles.

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