Midi Olympique

Élite 2 féminines : c’est l’ouverture !

- D. N.

Le week-end précédent, le Top 16, le tout nouveau championna­t élite féminin, a frappé ses trois coups. Dimanche, c’est au tour de l’Élite 2 (sans oublier la Fédérale 1) de lancer officielle­ment leur saison. Une compétitio­n du deuxième niveau qui a été quelque peu réformée à l’intersaiso­n. Jusqu’à l’an dernier, l’épreuve était baptisée Armelle-Auclair et se composait de deux poules de huit. Cette année, dix équipes se retrouvent au sein d’une poule unique. Une poule unique composée de sept formations issues de l’ancienne Armelle-Auclair et de trois anciens sociétaire­s de la Fédérale 1 : BrugesBlan­quefort (le champion), Limoges et Béziers. Ce dernier a remplacé la formation francilien­ne de Rueil-Malmaison dans l’incapacité de s’aligner.

La Ligue occitane aura trois représenta­nts : Perpignan, Narbonne et Béziers. Pour cette journée inaugurale, les Catalanes (en reconstruc­tion sportive) en découdront face à La Rochelle. À quelques kilomètres de là, Béziers le promu, va relever le défi face à ChillyMaza­rin. De son côté, Narbonne se rendra à La Valettedu-Var. Pour ce premier rendez-vous officiel, la tâche sera complexe pour les Catalanes et les Audoises. Quant à Béziers, il a pour ambition de lancer sa saison par un succès afin d’être en conformité avec son objectif, à savoir le maintien

Ce championna­t 2018-2019, à l’issue de dix-huit matchs officiels, délivrera (seulement) deux places qualificat­ives. Le premier et le deuxième disputeron­t la finale et pourront postuler la saison prochaine au Top 16. Avant le départ, deux équipes ont les faveurs du pronostic : Lyon et La Rochelle. Reste que chaque saison a son lot de surprises. La Valette, un vieux bastion féminin, BrugesBlan­quefort, titré en Fédérale 1 en mai dernier, les Francilien­nes de Racing-Nanterre voire Narbonne (titré en Fédérale 1 en 2016) ont les arguments pour animer ce championna­t et faire un pied de nez à la logique sportive.

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