Bosch, le pistolero carcassonnais
Après quatre rencontres officielles, Carcassonne a bien marqué son territoire en occupant une très encourageante sixième place, fruit de deux victoires à domicile face à Soyaux-Angoulême et Colomiers et de deux bonus défensifs récoltés à Montauban et Aurillac. Si l’USC affiche le visage du renouveau sportif, un joueur n’est pas à étranger à cette performance : l’ouvreur Gilles Bosch. Celui qui a découvert le rugby à Millas (Pyrénées-Orientales) puis poursuivi sa formation à Perpignan où il a paraphé son premier contrat professionnel, a ensuite porté les couleurs carcassonnaises et grenobloises. Et pour boucler la boule, il est revenu fouler l’herbe d’Albert-Domec au début de l’exercice 2017-2018. En ce début de saison, le pistolero audois enfile les points comme des perles. En quatre rencontres, sur
71 points inscrits par sa formation, il en comptabilise 45 soit neuf pénalités, deux transformations et un essai. Le meilleur réalisateur de l’USC marche sur ses statistiques de la saison 2014-2015 qui lui avait valu d’être sacré meilleur réalisateur du
Pro D2. En ce moment, sa réussite personnelle n’est pas son objectif premier. « Ce qui me motive principalement, avec la totalité de l’équipe, c’est de confirmer cette bonne entame de championnat par une victoire à Bourg-en Bresse. » Il se souvient que son unique rencontre à Marcel-Verchère, en 2014, s’était conclue par une victoire (34-22).
« C’est un bon souvenir puisque sur ce match, nous avons obtenu le maintien. Justement, nous étions au coude à coude avec Bourg », ajoute-t-il. Quatre ans après, Carcassonne aimerait bien doubler la mise. Seulement, Bourg-en-Bresse a de bonnes raisons d’être revanchard.