Midi Olympique

Ces belles lueurs venues de l’Est

- Par Philippe ALARY

Les « Grands Dolois ». Voilà comment il convient d’appeler ceux qui composaien­t il y a peu la coalition unissant Tavaux, Damparis et autres Abergement­la-Ronce. Car il y a bien un autre club dans cette ville de Dole peuplée de connaisseu­rs qui, avec leur très bel accent « couleur locale » et dans un état d’esprit faisant la part belle à la plus franche conviviali­té, expliquent en toute simplicité la différence entre vin jaune et vin de paille. Et ce club, c’est l’US Dole, dont l’ancienne tête de liste, Mathieu Marcelli, a rejoint Denis Sève en tant que coprésiden­t.

Sur le terrain, les Grand Dolois sont pilotés par Brice Sarandao et David Préciat. Avec bonheur puisque six points ont d’ores et déjà été engrangés : « Cela fait une très bonne moyenne » estime Denis Sève même si le match nul concédé aux Creusotins dans ce haut-lieu qu’est La Pépinière avait un petit goût d’inachevé. Dimanche, le promu pourra compter sur le soutien de nombreux supporters : « Nous sommes engagés dans un projet qui correspond à un travail de longue haleine, projet dont la formation sera la clé de voûte. » 425 000 euros de budget prévisionn­el, cela n’a rien d’exceptionn­el mais cela semble suffisant pour stabiliser l’édifice à l’échelon médian. Chose que n’avait pu réussir, hélas, Lonsle-Saunier, au tournant de la présente décennie.

DÉBLOQUER LE COMPTEUR

Dans le Haut-Doubs également,

on mise sur ce qui fit naguère la renommée du Football Club de Sochaux-Montbéliar­d, demi-finaliste de l’édition 1981 de la Coupe de l’UEFA, dans l’ambiance que l’on devine. « Beaucoup de jeunes auxquels nous souhaitons accorder toute notre confiance sont issus de la formation locale. » explique Olivier Andreani.

Le directeur sportif auquel le président Ligier a confié les commandes techniques n’ignore pas que les Pontissali­ens doivent leur présence à l’échelon médian à un repêchage estival quelque

peu miraculeux. « Notre objectif, c’est le maintien, la Fédérale 2 correspond au plafond car notre budget n’a rien d’astronomiq­ue non plus. Nous installer durablemen­t en Fédérale 2 nous comblerait, surtout si l’attachemen­t de nos jeunes à un club que nous voulons familial devait être le support du maintien en question. » Les protégés de Baptiste Clément, de Didier Nay et de Pierre Cheiddeger (ce dernier étant en charge de l’analyse vidéo) ne comptent à l’heure actuelle aucun point terrain, sans que cela ne génère d’inquiétude : « Perdre deux fois de suite par un écart de huit longueurs, c’est forcément un peu râlant, mais il ne faut surtout pas se décourager. » Culturelle­ment parlant et robustesse oblige, Doubistes et Jurassiens, on le sait, privilégie­nt les phases de conquête mais Olivier Andreani estime « que cela ne suffit pas non plus ».

Développer du jeu rapide en mouvement, telle sera la mission de Doubistes dont on espère qu’ils ne seront pas paralysés outre mesure par la pression.

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