La méthode Cudmore
ALORS QU’ILS N’ONT PLUS GOÛTÉ À LA VICTOIRE DEPUIS TROIS RENCONTRES, LES HAUT-GARONNAIS DEVRONT SE MONTRER IRRÉPROCHABLES POUR L’EMPORTER ET ÉLOIGNER TOUTE PRESSION…
Sortir du brouillard, et regarder vers l’avant. Ça tombe bien cette semaine du côté de Michel-Bendichou, le brouillard matinal s’est dissipé assez rapidement alors que les Columérins s’activaient à l’entraînement. Un prélude à ce qui se passera ce vendredi aux alentours de 20 h ? D’aucuns supporters fidèles même contre vents et marées à la Colombe l’espèrent et attendent du mieux de leurs protégés. Cela vaut à dire vrai surtout pour les fins de matchs, le fameux « money-time » où le navire haut-garonnais perd subitement pied. Les joueurs du président Carré se retrouvent aujourd’hui avec six points dans l’escarcelle en queue de peloton, à une peu reluisante quatorzième place. Bien loin des ambitions annoncées de Top 6.
BARAGNON : « TOUT NE DOIT PAS SE JOUER À LA PIÈCE »
Même s’il n’y a pas péril en la demeure comme le répètent de concert dirigeants, staff et joueurs, ces derniers sont conscients qu’il va falloir rectifier le tir là aussi rapidement et évacuer toute frustration. « Il n’y a pas le feu mais il faut avancer comptablement. » délivrait en milieu de semaine Olivier Baragnon, qui demande également une prise de conscience à ses joueurs, régénérés la semaine dernière par trois jours de repos. « Bien sûr que nous avons parlé de la situation entre nous. Nous sommes dans les matchs mais à un moment il faut les faire basculer du bon côté. Il doit y avoir de la colère, de la frustration mais aussi de l’envie, celle de bien faire et de prendre des initiatives. Tout ne doit pas se jouer à la pièce à la dernière minute. » Pour éviter de « continuer à payer chèrement pour apprendre », pas de recette miracle, le patron du sportif attend une équipe « qui sache marquer dans ses temps forts et se montre plus discipliné dans ses temps faibles. » Un point qui a cruellement fait défaut à Brive, ou encore face à Carcassonne. Un point à corriger selon le troisième ligne roumain Mihai Macovei, l’un des vice-capitaines de la Colombe. « Il faudra rester concentrés pendant 80 minutes. Si deux joueurs perdent le fil, le collectif va en pâtir et nous savons les dégâts que cela peut faire », tonne le joueur de devoir, résolument positif, et prêt à montrer l’exemple. Colomiers veut tout simplement retrouver de l’enthousiasme dans la victoire, et fuir toute sinistrose.