PUISSANCE HUIT
GRÂCE À LEUR PUISSANCE LES DEUX NUMÉROS HUIT DOIVENT ÊTRE LES MOTEURS DE LEUR ÉQUIPE POUR LEUR PERMETTRE D’ENFIN DÉCROCHER UNE PREMIÈRE VICTOIRE.
Mettre leur équipe dans l’avancée, voilà le défi qui attend Loïc Godener et Genesis Mamea Lemalu, les deux numéros huit, samedi à l’occasion du choc entre promus. Le match dans le match s’annonce passionnant et déterminant pour l’issue du match.
D’un côté, le Français de 23 ans, l’une des révélations de ce début de saison grenoblois de par son activité et sa puissance. Le natif de Sèvres en région parisienne a disputé la quasi-totalité des trois premiers matchs avant d’être mis au repos la semaine passée à Castres. En 230 minutes sur le terrain, le troisième ligne centre grenoblois a déjà crevé l’écran. Au-delà de sa puissance et de son impact physique, Loïc Godener (1,88 m pour 108 kg) fait partie des meilleurs plaqueurs du FCG avec 27 plaquages soit 9 par match -il est seulement devancé par Salesi Fifita (41) et Hans Nkinsi (31)-.
GODENER, UN HUIT EXCLUSIF
La saison passée, le Français se partageait le temps de jeu avec Dylan Hayes en Pro D2. Depuis, le Néo-Zélandais est parti du côté de Soyaux-Angoulême, laissant Loïc Godener s’affirmer dans l’élite après ses deux petits matchs furtifs disputés lors de la saison 2015-2016 sous le maillot du Racing. S’il continue sur la lancée de son bon début de saison, le Grenoblois peut même viser plus haut. Lui, le « pur » numéro huit peut être un prétendant à un poste sous le maillot de XV de France où les certitudes sont rares et où les candidats sont de moins en moins nombreux…
MAMEA LEMALU,
EN ATTENTE DE CONFIRMATION
De l’autre côté, le colosse samoan de 29 ans Genesis Mamea Lemalu (1, 93 m, 113 kg), élément déterminant dans la très bonne saison de l’Usap conclue par un titre de champion de Pro D2. Pour ses premiers matchs dans l’élite, l’ancien berjallien et montois connaît un début d’exercice un peu compliqué.
Moins influent dans le jeu catalan, moins tranchant, le natif de Wellington déçoit quelque peu. Seulement 16 plaquages en 3 matchs (un peu de 5 par match), et surtout zéro franchissement au compteur pour celui qui était l’un des fers de lance de l’attaque perpignanais en Pro D2. Comme en témoignent ces sept essais inscrits, notamment un contre Grenoble lors du match aller. Le Samoan a d’ailleurs pris l’ascendant sur son vis-à-vis que ce soit sur le match retour ou lors de la finale (Loïc Godener n’a pas disputé le match aller). Le tout dans l’avancée derrière une mêlée conquérante et dominatrice… Alors le Catalan retrouvera-t-il la puissance qui le caractérisait la saison dernière et mettra-t-il l’Usap sur de bons rails vers une première victoire ?