REMONTÉE DE BRETELLES
APRÈS LA CLAQUE REÇUE FACE À BRIVE, LE STADE AURILLACOIS N’A PAS L’INTENTION DE TENDRE UNE AUTRE JOUE CONTRE MONTAUBAN...
C’est assez rare pour être souligné, mais le petit savon passé par Paul Boisset à ses troupes, mercredi, a été parfaitement perçu, et bien au-delà des limites du terrain. Après deux revers face à Nevers, puis à Brive la semaine dernière, le Stade aurillacois n’a plus d’autre alternative que de l’emporter. Pour cela, implication et rigueur doivent être de mise aux entraînements et un « ce n’est pas en faisant de la m... que l’on va y arriver » est même venu chatouiller nos oreilles. Bref, point de tempête tout de même dans le Cantal, mais juste une mise au point histoire de rappeler aux uns et aux autres qu’une présence à ce niveau-là ça se mérite.Toujours est-il que ce soir il y a match et qu’il faudra mettre ces fameux ingrédients pour tomber Montauban. « Il est normal qu’un sentiment de frustration prédomine au sortir de deux défaites. Les gars veulent revenir très vite dans ce championnat. Alors oui il y a une petite tension, mais pour moi c’est de bon augure. Cela montre que les gars ont l’esprit de la gagne. C’est pas plus mal avant ce match », relève Thierry Peuchlestrade. Le coach des trois-quarts sait que dorénavant les siens « n’ont plus droit à l’erreur », dans un championnat où déjà pas mal d’équipes « ont déjà perdu à la maison ». Alors rien ne sert de cogiter, il faut passer à l’action et « gagner des matchs ».
LE SOUVENIR DE DÉCEMBRE DERNIER
Le Stade aurillacois, capable de sortir un gros match et de prendre Oyonnax et Nevers sur les fondamentaux. Ces mêmes fondamentaux qui volent en éclats à Aix ou à Brive. « Il ne faut pas chercher midi à 14 heures. Maintenant, la vérité de la semaine dernière ne sera peut-être pas celle de cette semaine. Nous nous devrons d’avoir du tempérament, insiste le technicien. Nous savons très bien que Montauban n’est pas à sa place. » Les Aurillacois serontils prêts pour ferrailler contre les Tarn-et-Garonnais ? Tout un peuple l’espère, d’autant que le souvenir de décembre 2017, quand Montauban s’était imposé à Jean-Alric (22-16) reste encore en travers la gorge. « Personne n’a envie que cela se reproduise. J’espère que l’on puisera dedans comme source de motivation. » Alors ce match tombe peut-être à point nommé pour que les Cantalous se remettent la tête à l’endroit. « Nous sommes capables de pratiquer un bon rugby, de poser des problèmes à toutes les équipes, même les meilleures de la poule », souligne Peuchlestrade. Maintenant il n’y a plus qu’à !