L’HEURE D’ACCÉLÉRER !
LES BÉARNAIS, APRÈS UN DÉPART MITIGÉ, ATTENDENT BEAUCOUP DU DEUXIÈME BLOC, QUI S’OUVRIRA POUR EUX PAR UNE RÉCEPTION D’HENDAYE, DIMANCHE.
L’heure n’est pas à la sinistrose, loin de là. Mais les Orthéziens espéraient un peu plus de leur début de saison et le président Alain Suzan dresse un constat plutôt tiède de ces trois premiers matchs. Si les Béarnais ont réussi à gagner leurs deux matchs à domicile, ils ont perdu un match à leur portée à l’extérieur et ont oublié des points de bonus, ce qui pourrait être préjudiciable à l’avenir. « Nous avons eu trois matchs durs, explique l’homme fort du club béarnais. Nous n’avons pas l’aisance que l’on nous connaît habituellement en début de saison. Il faut dire que notre préparation a été un peu tronquée et que nous avons eu quelques changements à l’intersaison. »
En adoptant un nouveau système de jeu et en renouvelant une partie de son effectif, l’USO a en effet pris un risque assumé. « Nous devons nous réadapter et cela prend un peu de temps, du coup, en fin de premier bloc, nous sommes mal classés (6e, N.D.L.R.) mais j’ai une confiance aveugle en mon staff et en mon équipe », explique le président Suzan.
UNE FIN DE SAISON TOUJOURS PLUS DIFFICILE
Le président est « un peu plus frileux » qu’à l’accoutumée parce qu’il sait que son équipe a besoin d’avoir un maximum de points à la trêve des confiseurs parce que la phase retour sera particulièrement corsée : « Nous nous déplacerons plus souvent en 2019. Nous n’aurons que cinq réceptions, alors nous devons faire le plein sur la phase aller ! » En ce sens, Alain Suzan attend le deuxième bloc « avec impatience ». « Les coachs m’ont dit qu’il y avait du mieux à l’entraînement et que l’équipe montait en puissance. » Il faudra le prouver dès dimanche face à Hendaye, une des équipes en forme du moment. Les objectifs orthéziens n’ont pas vraiment de limites, malgré la difficulté de la poule. Suzan reprend : « Nous voulons assurer le maintien le plus vite possible, pour jouer sans pression. Ensuite, accrocher la qualification. Et une fois que nous serons en phase finale, nous voulons aller le plus loin possible ! »
Comme cela devrait être le cas partout chez les amateurs, les Béarnais veulent mettre le beau jeu et la convivialité au centre des débats : « Nous voulons pratiquer un rugby d’évitement pour donner du plaisir au spectateurs et aux enfants. Notre rugby se meurt du surplus des collisions chez les professionnels. À nos niveaux, il faut que le rugby soit un spectacle permanent. » Le show reprendra donc dimanche à 15 h 30 face à Hendaye. Allez, musique !