Reprise musclée !
Où est donc passé cet ancien bastion du rugby français ? Dans la cité mariale, depuis quelques années, même les prières répétées des fidèles ne permettent plus au FCL de tirer son épingle du jeu. Mais à l’intersaison, le club emblématique a opéré un lifting total pour espérer redorer un peu son blason et retrouver une deuxième jeunesse.
À tous les étages, donc, le changement a été opéré. De la présidence aux dirigeants, en passant par les coachs. D’ailleurs Fabrice Grec, qui fut durant de très nombreuses années un joueur emblématique du pack lourdais, puis son entraîneur durant plusieurs saisons, a accepté de revenir pour essayer de relever le défi soutenu par toute une ville : « Quand les dirigeants m’ont appelé, cela m’a semblé être une évidence. Lourdes, c’est mon club. Le nouveau projet m’a séduit. Il fallait bousculer un peu tout ce qui était en place pour essayer de renouer avec la victoire. C’est ce qui a été fait par les nouveaux dirigeants. Après, il n’a pas été évident de convaincre les joueurs de nous faire confiance. Il a fallu les rassurer car ils étaient dans le flou. Nous leur avons dit aussi que le projet dépendait d’eux, du fait qu’ils restent ou non. Finalement, la grande majorité nous a fait confiance. Et nous avons aussi donné notre confiance à nos Bélascain qui sont l’avenir de notre club. Enfin, nous avons effectué un recrutement à dose homéopathique. Au final, notre groupe est jeune mais je pense qu’il a les épaules. » Il faut dire que le début de championnat des Lourdais a été plutôt réussi avec deux victoires en trois rencontres. Cependant, l’échec encaissé contre Coarraze-Nay à domicile est assez regrettable : « C’est un peu un point noir à notre début de saison, confie Fabrice Grec. C’est un match à oublier. Pour le reste, c’est plutôt encourageant et positif. »
« NE PLUS RIEN LÂCHER À DOMICILE »
Ce week-end, les Lourdais vont avoir du pain sur la planche en accueillant L’Isle-Jourdain. Les Gersois du duo Bohn-Lafforgue se connaissent bien et démontrent chaque week-end un peu plus leur excellent potentiel. Du coup, dans la cité mariale, on piaffe d’impatience à l’idée de les recevoir, autant que l’on claque
des dents : « Non, on ne peut pas parler d’appréhension, explique
Fabrice Grec. Mais, en revanche, on sait qu’il ne faudra rien lâcher à la maison. Pendant quinze jours, nous avons bossé très dur pour recevoir cette équipe de L’Isle-Jourdain et espérer la battre. Nous aborderons ce match avec un immense respect. L’IsleJourdain a de belles valeurs et perdure depuis déjà plusieurs saisons à ce niveau. Il faudra mettre tous les ingrédients dans ce match et surtout jouer à 400 %. »