LA MARCHE ÉTAIT TROP HAUTE
DRAMATIQUE. VENUS S’ÉTALONNER FACE À UN CADOR, LES CHARENTAIS ONT DÛ ROMPRE. TOUT SAUF
Le constat n’est même pas amer, il est réaliste et lucide de la part de Julien Laïrle, le manager du SAXV. Oui, la machine briviste a mis fin à la série de quatre succès consécutifs de son équipe mais ceci est « anecdotique. C’est une défaite chez une grosse écurie, un prétendant à la montée en Top 14. Il n’y a rien de dramatique sur cela. » tempérait le technicien. Avant d’en expliquer selon lui les causes : « Nous avons eu beaucoup de mal à rivaliser face à la densité physique et la vitesse des Brivistes. Après la sortie d’Olding on s’est dit qu’il y aurait plus de solutions sur les couvertures et le jeu au pied mais nous avons été trop pris au coeur, autour des rucks, et sur la conquête par moments, même si nous avons su le tenir tête. Les deux cartons jaunes nous ont aussi coûté cher. » SoyauxAngoulême n’a pas su non plus se montrer plus tueurs à l’approche de l’en-but noir et blanc, notamment sur deux situations intéressantes en fin de rencontre. Malgré tout, des motifs de satisfaction dont la première demi-heure plutôt accomplie sont à relever. « Il ne faut pas oublier que treize changements avaient été effectués et peu de monde donnait cher de notre peau. » faisait remarquer le demi de mêlée Erwan Nicolas. Malgré cette défaite, SoyauxAngoulême reste cramponné au haut de tableau, et recevra Vannes avec l’idée de livrer un deuxième acte plus complet et l’envie de terminer ce bloc sur une bonne note. ■