ALIGNEMENT FRAGILE
L’AVIRON REPART BREDOUILLE D’ALBERT-DOMEC. FACE AU VENT EN SECONDE PÉRIODE, LES BAYONNAIS ONT SUBI.
Les réceptions à Albert-Domec se suivent et se ressemblent pour l’Aviron. Il y a un an presque jour pour jour, les Bayonnais avaient subi la loi de leurs hôtes (32-16) avec le gain de l’unité offensive pour les Audois. Cette fois, l’addition est moins salée (- 12), mais à l’issue de la rencontre, l’amertume est bien le sentiment dominant dans le camp bayonnais. « Nous ne pouvons pas contester la victoire carcassonnaise, mais je pense que sur la physionomie du match, nous avons bien aidé Carcassonne à construire sa victoire, résumait au terme de la rencontre, l’entraîneur des avants, Joel Rey. En première période, notre alignement a été totalement défectueux. Nous avons gaspillé trop de munitions. Forcément avec un score de 7-6 en notre faveur à la reprise, le groupe s’est mis en danger pour attaquer la deuxième mi-temps. »
PÉCHÉ D’ORGUEIL
À la reprise, malgré un vent de face défavorable, les hommes de Peyo Muscarditz ont dans l’ensemble bien résisté face à un adversaire devenu maître de son sujet. À moins de deux minutes de l’heure de jeu, l’Aviron a bénéficié d’une pénalité bien placée alors que le tableau affichait un score de 12-10. Tristan Tedder a choisi l’option d’une pénaltouche qui s’est avéré infructueux. Une décision qui n’a pas été cautionnée par le banc. « Sur cette action, nous avons été orgueilleux. Il fallait tenter la pénalité », reconnaissait Joel Rey. Au final, l’Aviron est reparti bredouille. Au regard de la rencontre, il peut nourrir quelques regrets.