UNE ENTENTE DURABLE
PONTARLIER-BESANÇON-MORTEAU - FÉDÉRALE 1 FÉMININES ASSOCIÉE DEPUIS TROIS SAISONS, LES DOUBIENNES ONT TROUVÉ LEURS MARQUES ET VEULENT VOIR LEURS AMBITIONS GRANDIR À MOYEN TERME.
Avec une organisation qui peut paraître de loin alambiquée, entre deux villes, Besançon et Pontarlier, séparées de soixante kilomètres et une heure de route, quand la météo et la circulation ne viennent compliquer l’affaire, les deux clubs ont réussi à trouver leur équilibre. Ils ont même accueilli deux autres larrons : Morteau et Plateau 25 (Valdahon) pour créer une entente féminine qui commencent à trouver ses marques et sa vitesse de croisière. Et pas seulement parce que lors de la première journée de championnat a vu l’équipe remporté une large victoire sur le terrain des Violettes bressanes (52-0). L’adversité devrait autrement plus rude dimanche prochain à Chambéry. Cela n’empêche pas les Doubiennes de se montrer ambitieuses.
DANS LA CONTINUITÉ
Avec un entraînement séparé le mardi - dirigé à Besançon par Gauthier Dodet, Romain Richman et Jacques Mosson et à Pontarlier par Jérôme Dejean et Vincent Lamy - les joueuses se retrouvent à Valdahon, à mi-chemin, le jeudi soir. « Je pense que la mayonnaise est en train de bien prendre, juge le coordinateur sportif, Philippe Barbezat. Les deux clubs ont compris qu’ils avaient besoin l’un de l’autre et que l’équipe féminine était importante. On a tout pour réussir. » Sur le terrain, l’effectif travaille dans la continuité. Si la troisième ligne centre, Judith Martinot, internationale suissesse, a raccroché les crampons après avoir rechuté d’une rupture des ligaments à un genou, le club a récupéré une autre troisième ligne centre, Justine Chevillard, dont le compagnon joue à Pontarlier en Fédérale 2. Et l’équipe cadette a vu son effectif augmenter : elles sont 26 en ce début de saison, venues des quatre clubs, et douze minimes poussent derrière. « Nous construisons avec la volonté d’enraciner le rugby féminin dans le Doubs », conclut le manager, Alain Doucy. Pour l’instant, c’est bien parti.