LA FÉDÉRALE 1 COMME PROJET
LE CAC DISPUTE SA SEIZIÈME SAISON CONSÉCUTIVE À CE NIVEAU DE COMPÉTITION. L’ENSEMBLE DU CLUB ENVISAGE UN JOUR L’ACCESSION EN ÉLITE AMATEUR. A CE JOUR, LES DIRIGEANTS COMMENCENT À POSER LES BASES DE CE PROJET.
On n’ose pas imaginer la Fédérale 2 sans la présence de Castelsarrasin. À ce niveau de l’épreuve, le CAC est un vieux routier de ce championnat qui revendique seize années consécutives de présence à ce niveau de compétition. La saison écoulée, l’exercice n’a pas été particulièrement brillant avec une peu flatteuse place dans la seconde partie du classement. Cette année, l’ensemble du comité directeur a étoffé l’effectif avec les signatures de joueurs chevronnés tels que le numéro 8 Alexandre Oro passé par Lavaur, Pamiers, Lombez-Samatan ; le pilier géorgien Ilia Ramadze, l’ailier d’origine sud-africaine Cameron Dunlop, un deuxième ligne argentin, Nicolas Capezzone et l’ex centre de l’USM, le Polynesien Kiri Mariner, rappelé à l’encadrement Gilles Taché tout auréolé l’an dernier d’une finale avec Fleurance à cet échelon médian. Des recrues qui sont venues muscler un groupe jeune issu de la formation locale. Avec un tel investissement à l’intersaison, le quatuor présidentiel composé par Patrice Pons, Thierry Lavergne, Eric Bénech et Philippe Bertrand espère au terme de la phase de classement obtenir une place en seizième de finale. Mais à force d’évoluer à ce niveau de compétition, on finit par se lasser voilà pourquoi dirigeants et partenaires espèrent un jour voir leurs protégés rejoindre l’élite amateur. « La Fédérale 2 est un bon niveau, mais on doit offrir autre chose à nos supporters, nos partenaires. Sur le court terme, a pour projet de rejoindre la Fédérale 1. On veut se mesurer à d’autres adversaires et proposer d’autres affiches à notre public. On va travailler pour atteindre cet objectif, mais on ne fera pas n’importe quoi », soutient le coprésident, Eric Bénech.
LE CAC FORMATION RUGBY
À ce jour, les caisses du club revendiquent un budget de 600 000 euros, le fruit d’un solide réseau de partenaires, de nombreuses manifestations organisées tout au long de l’année. « Nous avons financièrement les reins solides, ajoute Eric Benech. Sur le volet financier, on peut postuler à l’échelon supérieur, mais dans un bassin de population comme le notre, nous sommes obligés de miser sur la formation. »
En août dernier, l’école de rugby et le pôle formation (U 16, U 18) ont fusionné pour donner naissance au Cac formation rugby. « L’histoire du club est liée à la formation.
Dans toutes les équipes seniors, il y a toujours eu une majorité de joueurs formés au club. Cette année des U 6 aux U 18, le plan de formation est le même. Dans toutes les catégories d’âge, on a mis des éducateurs compétents. En ce début de saison, les U 16 et U 18 ont déjà atteint leur objectif en se qualifiant pour la compétition Teulière et Balandrade. Notre but c’est d’amener un maximum de jeunes passés par la formation du Cac à l’équipe fanion. Dans deux trois ans, on espère que ces jeunes joueront en Fédérale 1 », soutient Éric Benech. Castelsarrasin rêve de la Fédérale 1, Un rêve qui peut devenir réalité. Mais en attendant, il faut remettre les pieds sur terre. Et sur le très court terme, l’objectif c’est de s’imposer dimanche dans son enceinte d’Alary face à Decazeville.