LES MALTAIS TITRÉS
DU 1er AU 13 OCTOBRE, L’AUSTRALIE A ACCUEILLI LA 3e ÉDITION DE CETTE COMPÉTITION QUI A VU MALTE L’EMPORTER EN FINALE DEVANT LES REPRÉSENTANTS PACIFIQUES DE NIUE.
La Fédération internationale a ressuscité la Coupe du monde des nations émergeantes, qui n’avait plus eu lieu depuis 2000 et la victoire des amateurs anglais face à l’Italie. Cette épreuve avait vu le jour en 1995 et les îles Cook avaient été les premiers à inscrire leur nom au palmarès. Cette année-là, à Swinton (Angleterre), les représentants du Pacifique avaient pris le meilleur sur l’Irlande (22-6). Dix-huit ans après, l’Australie a donc organisé la 3e édition, du 1er au 13 octobre. À l’issue de ce Mondial, les membres de World Rugby League, désireux de séduire de nouveaux pratiquants et de nouvelles nations, sont globalement satisfaits, à l’image de Tas Baitieri, ancien sélectionneur de l’équipe de France et membre de la Fédération internationale : « Il est encourageant de voir que le rugby à XIII est pratiqué dans de nouveaux pays. La Turquie et la Grèce ont déjà mis en place un championnat domestique. En Turquie, la compétition est composé de quatorze équipes. À l’avenir, des nations comme la Grèce, Malte ou la Turquie auront la possibilité de postuler à la « grande » Coupe du monde 2025 si elles continuent à travailler dans cet état d’esprit. Quant à cette édition 2018, c’est un succès. »
L’ÎLE DE MALTE, MÉDAILLE D’OR
Après douze jours de compétition, ce sont les Maltais qui sont montés sur la première marche du podium. Lors de la journée inaugurale, le 1er octobre, les Européens ont vaincu les Philippines (36-10) avant de s’incliner face à Niue (26-16), un petit îlot du Pacifique proche du Tonga, dans le second match de la poule. Qualifiée tout de même pour les demi-finales, Malte a pris le meilleur sur la Hongrie (20-10) puis a pris sa revanche sur Niue. À noter que les champions bénéficiaient de la présence du demi de mêlée des London Broncos (Championship), Jarrod Sammut, lequel a été un des artisans de la victoire.
D. N.