Midi Olympique

Carcassonn­e sur le podium

À L’ISSUE DE CE QUATRIÈME SUCCÈS CONSÉCUTIF À DOMICILE, CARCASSONN­E OCCUPE LA TROISIÈME PLACE. DEPUIS LEUR ACCESSION À CE NIVEAU DE COMPÉTITIO­N EN 2010, L’USC N’AVAIT JAMAIS ÉTÉ AUSSI BIEN CLASSÉE. L’AVANT DERNIER BUDGET DU CHAMPIONNA­T SAVOURE.

- Vavae Tuilagi montre la voie aux Audois avec une charge rageuse au milieu de la défense bayonnaise. Par Didier NAVARRE

Le 12 octobre 2018 est une date qui va figurer dans les annales de l’USC. Vendredi soir, elle a été réaliste, pragmatiqu­e et c’est en toute logique qu’elle a pris le meilleur sur l’Aviron bayonnais et conforté son invincibil­ité à domicile. Une fois que tous les résultats de la journée ont été officialis­és, des dirigeants, des anciens de la maison avaient de bonnes raisons d’esquisser un large sourire: depuis 2010, date de son accession au sein de ce second niveau profession­nel, le club du président Calamel a disputé au sein de cet échelon, un total de 248 rencontres officielle­s; jamais après huit journées de championna­t, l’USC ne s’était retrouvée sur le podium. Quelques minutes après ce cinquième succès officiel de la saison, la joie carcassonn­aise était bien légitime. « En 2015, fait remarquer Jean-Serrasse, coordinate­ur de l’équipe profession­nelle et mémoire du club, nous avions battu Pau 40-27 qui était à l’époque le leader incontesté. À l’issue de cette rencontre, nous nous étions classés quatrièmes. »

2012 LA MEILLEURE SAISON DE L’USC

L’avant dernier budget du championna­t occupe la troisième place. Une position qui, pour le manager Christian Labit, est tout sauf le fruit du hasard. « Le groupe s’est construit l’an dernier dans la douleur en allant chercher le maintien dans des conditions très difficiles. L’arrivée d’éléments tels que Josh Valentine, Bakary Meité et Karena Wihongi ont fait en sorte qu’ils tirent l’équipe vers le haut. Ce groupe est en train de mûrir. Cela dit, ce championna­t est long, cette troisième place est courtisée par de nombreuses équipes. Pour le moment, on savoure. » En 2012, Christian Labit était déjà le manager de l’USC lorsque cette dernière a réussi sa meilleure saison chez les pros. Elle s’était classée sixième et s’était fait souffler une place de demi-finaliste par La Rochelle lors de la dernière journée. Entre celle de 2012 et l’équipe actuelle, Christian Labit trouve quelques points communs. « On ne peut pas comparer en sept ans, le jeu en Pro D2 a vraiment évolué. Mais l’état d’esprit du groupe est le même. Par rapport à l’équipe de 2012, celle actuelle a une qualité de banc, ce qui nous faisait défaut il y a sept ans. »

Après huit rencontres toutes ponctuées par des gains de point, l’USC songe au prochain déplacemen­t à Vannes. Au stade de la Rabine, les Carcassonn­ais sont invaincus depuis 2017. Le 26 octobre, ils espèrent faire un troisième voyage victorieux dans le Morbihan.

 ??  ??
 ?? Photo Stéphanie Biscaye ??
Photo Stéphanie Biscaye

Newspapers in French

Newspapers from France