Midi Olympique

LA TÊTE À L’ENVERS

EN JOUANT À CONTRE-SENS EN PREMIÈRE PÉRIODE, LES HÉRAULTAIS SE SONT TIRÉ UNE BALLE DANS LE PIED.

- En. D.

Le font-ils exprès ? La question est volontaire­ment provocatri­ce mais comment une équipe peut-elle livrer deux visages totalement différents sur un même match. Lunatiques ou schizophré­niques, les Biterrois ? Aucun des deux, mon capitaine. Mais il semble après-coup logique qu’une équipe ne puisse pas gagner une rencontre en ne jouant que vingt-cinq minutes. Le constat fut partagé et approuvé par le deuxième ligne Benjamin Desroches, le co-président PierreOliv­ier Valaize ou l’entraîneur des avants David Gérard.

Après l’incroyable défi relevé et remporté une semaine plus tôt face à Oyonnax, l’ASBH est retombé dans ses travers hors de ses bases. Comme à Mont-de-Marsan, comme à Brive, comme à Carcassonn­e. «

Il faut rester sur la fin» tempérait David Gérard. Avant de dégainer: « Ce qui est frustrant c’est que pendant cinquante minutes, nous sommes absents. Il n’y a pas de

jeu, que dalle. Beaucoup de fautes que l’on génère, zéro rythme. Stratégiqu­ement, nous n’avons rien fait.» Des propos corroborés par

Benjamin Desroches. « Nous faisons une première mi-temps catastroph­ique, à contre-sens avec un manque de liant, d’agressivit­é, de déplacemen­t, de précision.» Seule

point positif donc, la « petite rebéllion en deuxième mi-temps par rapport à Carcassonn­e. » Même si, là aussi, Béziers a vendangé ses munitions et pouvait prétendre à mieux.

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