Midi Olympique

L’heure de Le Bourhis

- S. V.

Cela faisait quelques semaines qu’il piaffait d’impatience, Yohan Le Bourhis. Troisième dans la hiérarchie des ouvreurs, le joueur de 24 ans désespérai­t de voir venir son tour. Patron de l’attaque biarrote en Pro D2 de 2014 à 2017, Yohan Le Bourhis joue moins depuis qu’il a rejoint Castres et le Top 14. Mais qu’importe. En attendant son tour, il bosse, s’accroche et son comporteme­nt est loué par le staff. Son tour est finalement venu la semaine dernière, contre Exeter. Entré à la demi-heure de jeu, Le Bourhis a marqué d’emblée son territoire en passant une pénalité totalement excentrée. Mais peu après, il vit son coup de pied de dégagement contré par son vis-à-vis l’ouvreur Steenson qui en profita pour marquer l’essai qui ramena les équipes à égalité (1919) : « Cette erreur ne l’a pas déstabilis­é. En deuxième mi-temps, il fait preuve d’une bonne alternance et s’est bien accroché en défense. Au total, il signe une entrée intéressan­te, dans un contexte difficile dû à l’infériorit­é numérique et à la qualité de l’opposition », se félicitait l’entraîneur des arrières castrais, Frédéric Charrier. Il aurait même mérité un peu plus de réussite sur son drop de 40 mètres qui échoua sur un poteau, car celui-ci aurait bien illustré la nouvelle force de caractère qui habite l’ex-Biarrot :

« Après une première saison avec nous, Yohan est revenu à l’intersaiso­n avec une vraie volonté de s’affirmer. » Volonté qu’il pourra encore exprimer ce week-end dans l’enfer du Stade Michelin.

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