UN AIR DE REVANCHE ?
SÈCHEMENT BATTU À SOYAUX-ANGOULÊME, LE RCV A PANSÉ SES PLAIES PSYCHOLOGIQUES ET DIT S’ÊTRE REFAIT UNE SANTÉ MORALE POUR LA VENUE DE CARCASSONNE. À VOIR...
Au-delà d’une défaite trop sévère à SoyauxAngoulême, le RC vannetais a aussi gardé en mémoire l’échec de la saison dernière concédée dans le money time. De là à voir une envie revancharde, il n’y a pas loin, même si Jean-Noël Spitzer n’est pas du genre à cultiver l’amertume sur le passé. Dans son esprit, la défaite en Charente ne doit pas être sans arrière-pensée. Il importe d’en tirer les leçons. « Cette claque sera peut-être un mal pour un bien et va nous faire le plus grand bien », avait alors commenté Jules Le Bail, le demi de mêlée.
CARCASSONNE ? UN VRAI TROISIÈME !
Pour aborder cette nouvelle série de rencontres, Vannes aura l’avantage de recevoir deux fois consécutivement. Mais en estce un si les statistiques montrent qu’il est très difficile d’enchaîner deux victoires consécutives à domicile ? « Nous prenons en moyenne deux points par match. La barre doit être placée plus haut à l’entrée de l’automne, période difficile, où les absences sur blessures et suspensions sont plus handicapantes », explique l’entraîneur. Les sept points des quatre premières journées, les neuf des quatre suivantes restent à ses yeux encore insuffisants. D’autant que ce qui se profile n’a rien d’une promenade de santé. « Carcassonne est actuellement sur une dynamique de confiance et plus encore celle d’une équipe qui joue très bien au rugby. Et les Audois sont plutôt bons sur tous les rapports de force, en conquête et en défense et sur les possessions. et jouent intelligemment sur les alternances. Il faut leur reconnaître ça, c’est la vérité. Il faut s’attendre à recevoir un vrai troisième, pas un troisième par défaut et qui serait là au hasard des circonstances », observe aussi Jean-Noël Spitzer. Lire entre les lignes, une forme d’admiration… et de crainte. Reste qu’après dix journées, le RCV sera à égalité sur ses matchs à domicile et ceux hors de ses bases. « Cela pourra nous donner une image réelle de notre place dans ce championnat. Et si, par bonheur, nous réussissions à signer deux victoires, nous serions à +10 par rapport à la saison dernière à la même époque, ce qui n’est pas rien dans la perspective du maintien », ajoute celui-ci.
Pour autant, l‘homme de barre du navire breton sait que ses joueurs vont répondre présent. « J’ai confiance dans l’équipe. Je sens qu’il ne nous manque pas grand-chose pour basculer. Nous avons beaucoup travailler la vitesse, la prise d’initiative, la connexion des joueurs. Nous voulons rentrer dans un rugby plus total. On l’a mais seulement par séquences. Nous perdons trop de ballons importants pour faire basculer le score, comme à Angoulême et face à Brive. Ce sont des choses qui nous éloignent des meilleures équipes. » Reste à mettre en musique, ces bonnes intentions.