Midi Olympique

Strasbourg : jouera, jouera pas ?

- G. C.

Officielle­ment, l’administra­teur judiciaire chargé du suivi du dossier du club de Strasbourg, rendra le contenu de son analyse dans la journée de lundi. Mais dès aujourd’hui, les conclusion­s de sa pensée seront connues des Strasbourg­eois. Une réunion aura lieu dans la journée à la fin de laquelle tout le monde sera fixé. La semaine a été ponctuée de rendez-vous entre tous les protagonis­tes du dossier. Serge Oehler, l’adjoint aux Sports de la mairie de Strasbourg, qui depuis la semaine dernière s’est engagé personnell­ement dans les débats, pour aider les deux camps des repreneurs à trouver un terrain d’entente, a remis le bleu de chauffe. En interne, sa présence rassure. Il y a huit jours, il avait permis de rallonger le délai accordé par l’administra­teur judiciaire en obtenant des repreneurs des lettres d’engagement. Cette semaine, travaillan­t dans l’ombre sans répondre aux demandes médiatique­s, il a de nouveau réuni les protagonis­tes autour de la table pour finaliser ce qu’ils étaient convenus entre eux la semaine précédente. « Tout ceci nous échappe maintenant », observait en début de semaine Pierre Sourbés, co-président historique impuissant qui quittera ses fonctions à la fin de cet épisode quoiqu’il advienne. « On y croit tous, mais depuis le temps que durent les négociatio­ns, on n’ose plus faire oeuvre d’optimisme », glissait un membre du club. Contacté, le manager Julien Chastanet n’a pas voulu donner suite. Comme tout le monde, il se trouve dans l’attente des résultats de la réunion d’aujourd’hui, pour savoir s’il doit composer une équipe pour recevoir le leader Nuits-SaintGeorg­es. Ce sera vraiment un grand match, entre leurs successeur­s et les Strasbourg­eois, eux qui occupaient cette première place avant de déclarer leur forfait à Epernay et d’abandonner sur tapis vert un match au Cresuot. Ou ce ne sera rien. Si les repreneurs apportent leurs garanties financière­s, l’administra­teur autorisera la poursuite de l’activité. On jouera dimanche. Dans le cas contraire, tout le monde pourra faire ses valises.

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