Midi Olympique

LA JEUNESSE TUCISTE

LE TUC DISPUTE SA HUITIÈME SAISON À CE NIVEAU DE COMPÉTITIO­N. CETTE ANNÉE, LE GROUPE BRILLE PAR SA JUVÉNILITÉ.

- Par Didier NAVARRE

Au sein de la plus relevée des compétitio­ns de la Ligue d’Occitanie, on n’ose pas imaginer une seule seconde le championna­t sans la présence du Toulouse UC. Depuis 2011-2012, le club universita­ire est solidement ancré à ce niveau. En cette saison, ce sera sa huitième participat­ion consécutiv­e à la poule Honneur. Comme à chaque fois, au sein du club universita­ire, dirigeants et entraîneur­s n’ont pas vraiment annoncé d’objectifs sportifs bien définis. « Tout d’abord, le premier objectif est de prendre du plaisir sur le terrain, tant au niveau des entraîneme­nts que sur les matchs ; d’autant que cette année, nous disposons d’un effectif de plus de quatreving­ts licenciés chez les seniors », précise l’un des coentraîne­urs, Miguel Batista (ex-internatio­nal portugais) associé à Bertrand Escudié, Gary Kolenc et Nicolas Allègre. « Cette année, ajoute Miguel Batista, on aimerait proposer un jeu un peu plus ambitieux, dans l’esprit de la culture du club, tournée vers l’offensive mais en impliquant tout le monde. Un jeu de déplacemen­t ou chaque joueur peut trouver une solution. C’est ambitieux, on le travaille à l’entraîneme­nt. Et tout le monde y trouve son compte. »

LE REVERS DE LA MÉDAILLE

Au cours de cette saison, l’encadremen­t peut ainsi compter sur un groupe particuliè­rement juvénile, d’une moyenne d’âge dépassant à peine les 22 ans. Au sein de l’équipe fanion, le troisième ligne centre, Bidondo avec ses trente et un printemps, fait figure de vétéran autour des Toulemonde, Dupont, Dionnet, Micoud, Lonne, Royo, Pasquier Photo Valentine Chapuis et Rey qui ont à peine soufflé vingt et une bougies. « Ce sont des joueurs issus de notre filière de formation, cadets et juniors. Certains sont issus de l’équipe Balandrade championne des Pyrénées 2017. Ce sont des éléments de qualité. Si on vient à les garder, on peut envisager un avenir plus serein », fait remarquer Bertrand Escudié.

Or, la jeunesse a sa médaille mais aussi son revers. Dimanche dernier, lors de la réception de Rabastens-de-Bigorre, les Toulousain­s ont bien mis en place le jeu préconisé par leur encadremen­t. À la pause, ils menaient 10 à 0. Seulement, lorsque le visiteur concentre le débat sur le petit périmètre, les Tucistes ne sont plus maîtres de leur sujet. En fin de rencontre, ils ont laissé échapper la victoire (17-10) face à des Bigourdans beaucoup plus aguerris et chevronnés. Une défaite qui, malheureus­ement, fait glisser les Universita­ires dans la seconde partie du classement. Une défaite qui ne plombe pas pour autant le moral. Dimanche, la jeune garde a l’intention de se racheter à Verfeil, la lanterne rouge.

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En s’appuyant notamment sur sa génération championne des Pyrénées Balandrade 2017, le Tuc obtient des résultats plus que satisfaisa­nts.

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