VERS UNE APOTHÉOSE ?
SAMEDI À ALBERT-DOMEC, L’ÉQUIPE DE FRANCE DOIT VAINCRE L’ÉCOSSE AFIN DE DÉCROCHER LE TITRE CONTINENTAL. UN ADVERSAIRE QUI FERME LA MARCHE AU CLASSEMENT.
Samedi à Dublin, l’équipe de France a confirmé son précédent succès face au pays de Galles. Forte de cette double prouesse, elle est désormais maîtresse de son destin pour décrocher samedi en fin d’après-midi à Carcassonne, le Trophée européen 2018.
Une consécration continentale qui passe par une victoire face à l’Écosse. À l’issue de ces deux premières journées, les Écossais sont bien les parents pauvres de cette compétition continentale. Lors de la journée inaugurale, ils ont été submergés à Dublin par une marée verte (36-10). Samedi soir, à Galashiels, les Gallois n’ont pas vraiment été tendres. Ils ont laissé une addition plus que salée (12-50). L’Écosse est en ce moment en souffrance. Dans un sens, ce n’est pas vraiment une surprise. Sa précédente Coupe du monde n’a pas vraiment été concluante. Elle a essuyé deux grosses corrections, face au Tonga (50-4) et la Nouvelle-Zélande (74-6). Lors du dernier match, elle a réussi à sauver les apparences et l’honneur en partageant les points face au Samoa (14-14). Au terme de ce mondial raté, un de ses joueurs cadres, Danny Brough a mis un terme à sa carrière internationale, ce qui n’a pas arrangé les affaires des « bravehearth ».
SEPT DÉBUTANTS
À ce jour, les deux sélectionneurs, Chris Chester et John Duffy, doivent composer avec un groupe jeune, inexpérimenté au niveau international issu principalement des clubs de Championship et League one. Ils ont même lancé dans cette campagne européenne sept débutants. Les pièces maîtresses de ce groupe restent l’ailier des Dragons catalans, Lewis Tierney et le talonneur toulousain, Kane Bentley. Malheureusement, ils semblent bien esseulés pour tirer ce groupe vers le haut.
En toute logique, l’équipe de France doit aligner une troisième victoire consécutive laquelle serait synonyme de consécration continentale. Après de nombreux lendemains qui déchantèrent, l’équipe de France peut maintenant envisager un avenir un peu plus serein.