AMBITIONS MESURÉES
BIEN PLACÉ DANS SA POULE 4, LE CSBJ, QUI SEMBLE AVOIR RETROUVÉ DE LA SÉRÉNITÉ ET DE LA STABILITÉ, VEUT RAISON GARDER ET ANNONCE VISER LA QUALIFICATION.
Aun bon tiers du championnat, Bourgoin a confirmé qu’il faudrait compter avec lui. Leaders de leur poule au classement britannique, en raison de travaux au stade PierreRajon, qui les a vus débutés par quatre matchs à l’extérieur, les Isérois restent toutefois mesurés. Avec deux liquidations judiciaires depuis 2012 et une instabilité chronique depuis le départ de Pierre Martinet en 2009, on semble enfin avoir appris des erreurs du passé. L’arrivée Henri-Guillaume Gueydan à la présidence l’hiver dernier a apporté un peu de stabilité, et de patience. À l’image de la tribune côté piscine, qui sera inauguré début décembre, le CSBJ est encore en chantier. Sur le plan structurel hors terrain, comme sur le rectangle vert. La lanterne rouge, Grasse, qui aurait mérité de repartir avec les points du nul, est venue le rappeler samedi soir.
À DIJON DIMANCHE PROCHAIN
À l’image de son président, qui annonçait avant la saison l’objectif de la qualification, sans insister sur une présence dans les deux premiers, l’entraîneur Jean-Henri Tubert reste mesuré. « Nous aimerions garder notre position aux côtés de Dijon mais Nice est une grosse équipe et n’est pas loin, explique l’entraîneur. Le plus important est de se qualifier, soit dans les deux premiers, soit dans les places de troisième à sixième. Nos jeunes joueurs ont encore besoin de progresser, d’emmagasiner de l’expérience. »
Avant le choc contre Dijon programmer le weekend prochain, même après, quel que soit le résultat, il n’est pas question de tirer des plans sur la comète. « Rouen, Albi, Romans, et même Dijon ont un temps d’avance sur nous et sont mieux structurés,
Bourgoin profite de la défaite de Dijon pour revenir à
un point au classement. Photo Max PPP poursuit Tubert. La nouvelle équipe dirigeante a fait un gros travail pour sauver le club la saison dernière et s’active pour le restructurer. C’est carré. » Il reste à prouver sur le terrain et en dehors que le CSBJ a retrouvé de la stabilité et de la confiance et peut s’installer durablement dans les valeurs sûres de la Fédérale 1. Le Pro D2 pour l’instant, on y pense peut-être le matin en se rasant et la journée en s’entraînant mais on n’en parle pas.