REGAIN POUR UN MAINTIEN
Du côté de Fleurance, le printemps ovale a été particulièrement radieux. Après une mémorable phase éliminatoire ponctuée par des victoires face à Leucate, L’IsleJourdain, Lannemezan et Marmande, la glorieuse AS fleurantine avait ainsi le gagné le droit de disputer face à BédarridesChâteauneuf-du-Pape le titre national de Fédérale 2. À Leucate, lors de cet ultime rendez-vous, le bouclier a préféré siéger dans la douce Provence, plutôt que dans la campagne gersoise. Malgré l’amertume de la défaite, la saison fut particulièrement positive avec une montée au sein du plus haut niveau fédéral. Accession que les dirigeants ont acceptée.
Pour cette première expérience du club à ce niveau de compétition, les éternels pronostiqueurs du café du commerce se faisaient un malin plaisir d’annoncer que le passage de l’ASF chez les meilleurs amateurs ne serait qu’un simple aller-retour. Après cinq journées, ces prévisions alarmistes étaient bel et bien confirmées : les Gersois fermaient la marche au classement avec un seul petit point dans la besace, fruit d’un bonus défensif glané lors de la journée inaugurale à domicile face à Castanet (défaite 16 à 13).
3 000 SPECTATEURS FACE À NARBONNE
Après une entame aussi négative, bien des présidents aurait demandé des comptes à l’encadrement. À Fleurance, le corps présidentiel a une autre vision des choses. « Sincèrement, au regard du calendrier, avec la réception de Valence-Romans et Castanet plus les déplacements à Nîmes et Saint-Sulpice-sur-Lèze, on savait à quoi s’attendre, déclare le coprésident, Michel Courtes. Il est à souligner que nous avons repris tardivement l’entraînement. Après notre excellente saison, les joueurs avaient besoin de souffler. D’autre part, nous ne pouvions pas compter avant le mois d’octobre sur nos recrues étrangères. Nous avions anticipé un début de saison difficile. »
La saison a véritablement débuté le 13 octobre où la réception de Rodez s’est concrétisée par une belle et précieuse victoire (26-14). Lors de l’avant-dernière journée de championnat, les Fleurantins ont partagé les points face à Narbonne (16-16). « Nous avons enchaîné deux belles performances à domicile qui nous ont permis de dépasser Graulhet et revenir à hauteur de Céret. Le maintien, on peut légitimement y songer. Nous avons également la chance de posséder un duo d’entraîneur (Jalil Narjissi et Christophe Tarozzi) particulièrement compétents. Lors des séances d’entraînement, il y a de la variété, du contenu, de la rigueur et de la qualité. Le groupe ne peut que forcément progresser », ajoute Michel Courtes.
Lors de la venue de Narbonne, trois mille spectateurs ont été recensés au stade Marius-Lacoste, signe évident que Fleurance mérite en Fédérale 1. Et les hommes du capitaine Camacho vont tout mettre en oeuvre pour y rester. Le 17 novembre, lors de la réception d’AubenasVals, les Gersois ont l’intention de remporter une deuxième victoire.