JONES VEUT TOTALISER

EDDIE JONES ET STEVE BORTHWICK RETROUVENT LEUR ANCIENNE SÉLECTION. MAIS NE VEULENT PAS LUI FAIRE DE CADEAU.

Eddie Jones va retrouver son ancienne sélection. Celle à qui il a permis d’entrer dans l’histoire en 2015. Ceci dit, le raisonnement est réciproque. Après tout, le Japon a aussi permis à Eddie Jones de se construire un nouveau personnage de « surhomme » et se faire recruter comme un fleur par l’Angleterre à la dérive. Pour les grandes retrouvailles, Eddie Jones n’a pas pu s’empêcher de tenter un bon mot. « Il ne leur reste qu’à aller au temple et à prier. Nous allons être impitoyables », a-t-il déclaré avec son sourire ambigu. Il serait drôle qu’il se fasse surprendre par ces mêmes Nippons en tant que sélectionneur anglais mais il a expliqué qu’il alignerait sa meilleure équipe avant de faire exactement le contraire. Il aurait sans doute aussi relancé Manu Tuilagi mais celui-ci est blessé.

LEITCH PARLE DE BORTHWICK

Michael Leitch, le capitaine des Brave Blossom, avait parlé en premier : « Eddie nous a beaucoup apporté et j’aimerais gagner à Twickenham… par gratitude. » Puis, resollicité pour réagir aux propos de son ancien coach : « Je n’ai pas lu ce qui s’est écrit dernièrement. Tout ce que je vous dire, c’est que Eddie Jones a changé notre mentalité. Ils nous a appris à désirer la victoire plus que tout et à ne plus se contenter de la défaite satisfaisante. » Mais l’ancien NéoZélandais, établi au Japon depuis ses 15 ans, a surtout parlé de Steve Borthwick, l’adjoint actuel de Eddie Jones, qui l’était déjà quand ce dernier entraînait le Japon : « Il a été fantastique. Il m’a beaucoup apporté durant toute la préparation du Mondial. Les choses qu’il a mises en place dans le domaine de la touche sont toujours là. Il insistait sur la position des mains. Aujourd’hui encore, nous parlons son langage dans l’alignement. »

15. Daly ; 14. Cokanasiga, 13. Nowell, 12. Lozowski, 11. Ashton ;

10. Ford (cap.), 9. Care ; 7. M. Wilson, 8. Mercer, 6. Lawes ; 5. Itoje, 4. Ewels ;

3. H. Williams, 2. George, 1. Hepburn. 16. Hartley, 17. Moon,

18. Sinckler, 19. Jo. Hill, 20. Underhill, 21. Wigglesworth, 22. Farrell, 23. Slade.

15. Yamanaka ; 14. Henry, 13. Tupou, 12. Lafaele, 11. Fukuoka ;

10. Tamura, 9. Nagare ; 7. Nunomaki, 8. Tui, 6. Leitch (cap.) ; 5. Anise ; 4. Van der Walt ; 3. Yamashita, 2. Niwai, 1. Inagaki. : 16 Sakate,

17. Mikami, 18. Valu, 19. Helu, 20. Nakajima, 21. Tanaka, 22. Matsuda,

23. Nakamura. Avant la semaine dernière, les Italiens ne comptaient qu’une seule victoire en 2018 (contre le Japon en juin). Mais heureusement pour eux, ils ont remporté le match qu’il fallait face à la Géorgie (28-17). En effet, une défaite auraient permis aux Caucasiens de légitimer leur candidature pour remplacer les Transalpins dans le Tournoi des 6 Nations. Le résultat fut sans appel : avec quatre essais (Camapagnaro, Bellini, Ferrari, Allan) à deux (dont un de pénalité pour les Géorgiens), les Italiens ont surclassé leurs adversaires dans le jeu ouvert. Ils recevront ce week-end un tout autre client, les Australiens, qui ont connu une déconvenue la semaine dernière en chutant face au pays de Galles (9-6) alors qu’ils n’avaient pas perdus contre les Diables rouges depuis dix ans. Les hommes de Michael Cheika auront donc eux aussi des choses à prouver. « Nous savons que nos supporters sont très frustrés, reconnaissait le demi de mêlée Will Genia, mais je veux y croire à 100 % ».

15. Sperandio ; 14. Benvenuti, 13. Campagnaro, 12. Castello, 11. Bellini ;

10. Allan, 9. Tebaldi ; 7. Polledri, 8. A. Steyn, 6. Negri ; 5. Budd, 4. Zanni ; 3. Ferrari,

2. Ghiraldini (cap.), 1. Lovotti. 16. Bigi, 17. Traoré, 18. Pasquali,

19. Fuser, 20. Meyer, 21. Palazzani, 22. Care, 23. Morisi.

15. Folau; 14. Ashley-Cooper, 13. Kerevi, 12. Foley, 11. Petaia;

10. To’omua, 9. Gordon; 7. Hooper (cap.), 8. Pocock, 6. Dempsey; 5. Coleman,

4. Rodda; 3. Tupou, 2. Fainga’a, 1. Sio. 16. Polota-Nau, 17. Ainsley,

18. Kepu, 19. Arnold, 20. Samu, 21. Genia, 22. Beale, 23. Haylett-Petty. à Bucarest, sam. 13 heures (M. Maxwell-Keys, Fra.) à Gloucester (Ang.), sam. 14 heures (M. Foley, Ang.) à Bucarest, sam. 15 heures (M. Dickson, Ang.) à Cardiff, sam. 15 h 30 TV : beIN Sports 2 à Madrid, sam. 15 h 45 (M. Brousset, Fra.) (M. Berry, Aus.)