Midi Olympique

CLÔTURE ÉLECTRIQUE

- Par Philippe ALARY

L’histoire nous rattrape toujours ! » Difficile de trouver exclamatio­n plus pertinente que celle de JeanLouis Caussinus, avant ce dixième acte qui correspond à la clôture de la phase régulière. Le président narbonnais, né en 1966, aurait pu faire partie de l’équipe audoise éliminée vingt ans plus tard à la surprise générale à un stade relativeme­nt peu avancé de la compétitio­n. Et surtout en deux temps (à cette époque, le huitième de finale se disputait en match aller et retour sur terrain neutre) par un adversaire graulhétoi­s déchaîné pour ne pas dire, « héroïque », dans le sillage du redoutable Daniel Revailler. Jordi, le « petit » frère de Jean-Philippe et de Yannick, sera d’ailleurs de la partie dimanche. Une filiation aux allures de mauvais présage ? Pas vraiment, même si l’ancien mentor de Fleury-d’Aude et de Carcassonn­e reconnaît qu’il y a « d’excellents joueurs en Fédérale 1 ». Et que « l’entame un peu poussive » (sic) des Septimanie­ns est susceptibl­e d’être mise sur le compte d’un « apprentiss­age de l’échelon » : « Nous sommes attendus, c’est vrai, mais vous savez, l’humilité nous accompagne lors de chaque échéance, en déplacemen­t ou à domicile. Car tous les matchs sont importants. »

DAVIS INCERTAIN

Un point de vue que partage très volontiers JeanMarc Aué, et pas seulement parce que l’entraîneur en chef du Sporting, doté d’une mémoire prodigieus­e, n’a rien oublié de l’époque où tout outsider tarnais digne de ce nom savait se transcende­r face aux grosses cylindrées : « Le besoin de points est aussi bien d’ordre comptable que psychologi­que. » Il est vrai que ses protégés et ceux de Jean-Christophe Bacca, à la différence de leurs aînés dont les desseins défensifs étaient favorisés par la pratique dite « de l’empilage » (aujourd’hui disparue), n’ont pas pu enrayer la mécanique ruthénoise. « Non, nous n’avions absolument pas effectué ce déplacemen­t en chaussette­s, nous avons été prématurém­ent décrochés au tableau d’affichage », s’empresse de préciser celui qui, comme tous ses homologues, ne veut surtout pas entendre parler « d’impasse stratégiqu­e ». Et pour cause : « Nous n’attendons pas après les éventuels échecs de Fleurance lorsque nous nous déplaçons, ce serait trop risqué et même inappropri­é, d’autant qu’il reste encore de nombreuses rencontres à disputer. »

Côté audois, Fekitoa et Caramel soignent leurs blessures respective­s tandis que sur les bords du Dadou, Abed, Regnier, Planès et Massima ont pris place dans les locaux de l’infirmerie. Dalton Davis, le préposé sud-africain (comme Dugald Mac Donald naguère sous une autre bannière rouge et noire…) à la fermeture du couloir, est incertain.

Newspapers in French

Newspapers from France