Midi Olympique

C’EST QUI LE PATRON ?

- Par Jean-Pierre DUNAND Dijonnais et Berjallien­s s’affrontero­nt dimanche pour le leadership de la poule.

Depuis quelques semaines et la mise en place d’une hiérarchie offrant le leadership aux Bourguigno­ns, talonnés par les Berjallien­s, on savait que le duel entre Dijon et Bourgoin, pour marquer la fin de bloc, relèverait du choc au sommet. Mais par le jeu des résultats du dernier week-end, voilà qu’il se transforme en lutte pour la conquête du fauteuil de leader. Dijon qui caracolait en tête, en surfant sur la vague de l’invincibil­ité, avec cinq longueurs d’avance sur Bourgoin, vient de commettre son premier faux pas, à Hyères, pendant que Bourgoin était bien inspiré d’assurer une courte mais précieuse victoire face à Grasse. Et l’écart a fondu. Il n’est plus que d’un point. Le constat ramène aux propos tenus fin octobre par Renaud Gourdon, le manager dijonnais : « En trois matchs, nous allons affronter les trois équipes qui nous suivent au classement. En nous confrontan­t au haut de tableau, ce bloc nous permettra d’en savoir plus sur nous. Il peut être décisif. »

MÊMES AMBITIONS

Depuis, Dijon s’est imposé face à Nice, mais a chuté à Hyères-Carqueiran­ne. Et de fait, les enjeux de la confrontat­ion avec les Berjallens, qui restent sur une série de cinq succès consécutif­s, se trouvent rehaussés, la première place sera en jeu et sans doute aussi le titre certes honorifiqu­e mais nullement négligeabl­e pour la dynamique d’une équipe de « champion d’automne », même si le classement à l’issue du duel au sommet pourra encore être Photo DR remis en cause début décembre par le déplacemen­t de Dijon à Vienne pendant que Bourgoin recevra Nice.

En attendant le face-à-face, les deux camps disent partager les mêmes ambitions. À bientôt mi-parcours et avec une vingtaine de points d’avance sur le septième, Dijon et Bourgoin sont largement dans le tableau de marche d’un potentiel qualifiabl­e. Mais la question du rang est loin d’être réglée. Leur duel apportera un élément de réponse à la question du moment : « C’est qui le patron ? »

Pour autant, et quelle que soit l’issue du combat des chefs, rien ne sera gravé dans le marbre. Il restera à prendre en compte pour la suite les effets d’un calendrier que Renaud Gouron reconnaît avoir été favorable à son équipe dans la première partie de la saison pendant que Bourgoin avait débuté par quatre voyages consécutif­s.

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