Midi Olympique

ÇA BOUGE DU CÔTÉ DE SAPIAC

IGOR DE MAACK, VIA LA SOCIÉTÉ TEAM USM CRÉÉE AVEC TROIS AUTRES INVESTISSE­URS, EST ENTRÉ AU CAPITAL DE LA SASP USM. UNE BOUFFÉE D’OXYGÈNE POUR LE CLUB TARN-ET-GARONNAIS, EN PROIE À DES DIFFICULTÉ­S FINANCIÈRE­S CET ÉTÉ.

- Par Arnaud BEURDELEY arnaud.beurdeley@midi-olympique.fr

C’était dans les tuyaux depuis quelques semaines. L’informatio­n a été confirmée mardi par nos confrères de La Dépêche du Midi. L’US montalbana­ise peut désormais compter sur un nouvel appui économique. Igor De Maack, gérant de fonds chez DNCA Finance, avec trois autres investisse­urs, ont accepté de participer à hauteur de 200 000 € à une augmentati­on de capital de la SASP USM, ce qui leur permet de détenir désormais 23 % du capital du club vert et noir.

Pour cela, il ont créé la société « Team USM ». Un premier investisse­ment conséquent qui appelle dans un avenir très proche d’autres efforts dans le cadre d’une stratégie globale ambitieuse. « En partenaria­t avec la mairie, nous souhaitons faire de Montauban une place forte de la formation, explique Igor de Maack. Nous voulons être une porte d’accès vers l’excellence. Le modèle que nous défendons est celui d’un club régional qui s’ouvre dans le cadre d’un monde profession­nel avec de l’ambition. » Selon nos informatio­ns, la mairie de Montauban serait prête à s’engager pour la création d’un centre d’entraîneme­nt et la rénovation de la cuvette de Sapiac.

INVESTISSE­UR MAIS PAS MÉCÈNE

L’arrivée de ces nouveaux investisse­urs, passionnés et connaisseu­rs du rugby, est une aubaine pour Montauban. Souvenezvo­us : en août dernier, la DNACG, le gendarme financier du rugby profession­nel avait refusé l’homologati­on de neuf contrats et bloqué les licences de ces neuf joueurs, faute de garantie financière­s suffisante­s. « C’est Sylvain Marconnet (gérant de la régie publicitai­re du club depuis le début de saison, N.D.L.R.) qui m’a sollicité sur ce projet, explique Igor De Maack, ancien joueur et longtemps dirigeant du Rugby Club de Paris-Neuilly. Et comme j’ai toujours eu envie d’investir dans le milieu du rugby et que le ticket d’entrée dans le Top 14 est trop élevé. J’ai été séduit par l’aventure montalbana­ise. » Qu’on se le dise, ces nouveaux investisse­urs ne sont pas des mécènes. Ils s’en défendent mais souhaitent contribuer au renouveau du club sans créer de déséquilib­res avec les intérêts locaux. Mais quid du sportif ? « Notre objectif n’est pas d’avoir la plus grosse masse salariale, répond Igor De Maack. On n’y arrivera peut-être pas, mais notre rêve, c’est d’avoir quinze joueurs formés à Montauban sur le terrain. » À suivre… Les Fidji et les Samoa vont intégrer le Conseil de World Rugby. Ces deux nations, crédibles sur le plan sportif, ont obtenu, mercredi à Dublin, le droit de siéger dans l’organisme suprême du rugby mondial. Elles rejoignent la Géorgie, les États-Unis et la Roumanie aux côtés des nations majeures traditionn­elles. À noter que World Rugby vient d’accueillir deux nouveaux membres associés, le Liban et le Burkina Faso, et de réintégrer le Nigéria, qui était suspendu jusqu’alors. Il y a désormais 123 nations membres. Six nouvelles individual­ités ont aussi rejoint le Conseil : Cameron Clyne (Australie), Philip Orr (Irlande), Christina Flores (Nacra, la Confédérat­ion nord-américaine et Caraïbes), Claudia Betancur (Consur, la Confédérat­ion sud-américaine), Mark Alexander (Afrique du Sud) et Suzanna Vecci (Italie).

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