UN BON POINT, MALGRÉ TOUT
L’USC DEVRA SE CONTENTER DU BONUS DÉFENSIF MAIS PEUT SE SATISFAIRE DU VISAGE AFFICHÉ.
En annonçant très tôt que son équipe venait à Biarritz en quête d’une victoire, Christian Labit n’avait pas caché les ambitions de son groupe. Les Audois, surprenants cinquièmes, voulaient quatre points ; ils n’en auront qu’un. Dominateurs en fin de première période et surtout sur l’entame de la seconde, les Jaune et Noir n’ont pas su se montrer réalistes pour creuser l’écart. La faute à une pénalité non tentée et à la touche suivante qui fut cafouillée, mais pas que. Si le manager carcassonnais reconnaissait ressentir quelques regrets - « ça fait un paquet de matchs que nous perdons de peu » - il préférait surtout positiver.
BRICOLAGE DE SAISON
Le bonus est mérité par rapport à l’investissement et la physionomie du match. Nous ne sommes pas plus frustrés qu’à Aix-enProvence ou à Aurillac. Notre talonneur remplaçant (Devisme, N.D.L.R.) n’est pas un talonneur… mais un pilier! Les deux centres ont répondu présent. Nous avons encore un peu de casse et pour gagner ce genre de match, il faut être à 100 %. Je tire beaucoup sur les garçons. Quand je n’ai pas de talonneur et que je fais jouer un petit de 20 ans depuis le début de la saison, c’est dur. Quand je n’ai que deux centres parce que les autres sont blessés, ce n’est pas non plus facile. Malgré tout, on se déplace avec le sentiment de représenter le maillot et de se donner au maximum, avec une stratégie qui n’est pas la plus laide à voir. Ça me plaît. Je suis fier de ces garçons. » Qui ramènent un point. Mérité. P. O.