PAS DE PANIQUE !
MALGRÉ UN DÉBUT DE CHAMPIONNAT TRÈS DIFFICILE, LE NOUVEAU MANAGER STEPHANE TISNÉ CROIT AU POTENTIEL DE SON EQUIPE.
Avant-dernière du championnat d’Élite 2, avec une seule victoire au compteur, obtenue au forceps à domicile contre la lanterne rouge perpignanaise (12-5), l’entente Racing-Nanterre traverse un début de championnat difficile, qui l’a scotchée dans la zone de relégation vers la Fédérale 1. Et la lourde défaite enregistrée à domicile contre Narbonne (0-26), face à une équipe qui la devance tout juste au classement, ne laisse pas beaucoup d’espace à l’espoir d’une amélioration. « Mais si, a rétorqué le manager Stéphane Tisné. Moi je suis complètement confiant dans le potentiel de ce groupe en totale reconstruction, qui aura besoin de temps pour se trouver. Je suis persuadé que nous allons nous en sortir. »
LES DOUZE DÉPARTS
Les difficultés des Franciliennes ne sont pas nouvelles. En championnat Armelle-Auclair, avant l’instauration de cette Élite 2 à poule unique, elles avaient déjà touché leurs limites à de nombreuses reprises depuis la promotion sur tapis vert il y a quatre ans. La première année, elles ne s’étaient maintenues qu’à la faveur d’une seule victoire obtenue contre Grenobloises, leurs seules concurrentes à la relégation. La deuxième année, elles avaient remporté deux succès. Un seule la saison suivante. On en était là, quand Stéphane Tisné est venu à l’intersaison prendre la relève de l’ancien responsable Stéphane Jourdan.
Il a hérité d’une situation d’autant plus compliquée qu’une douzaine de joueuses avaient décidé de s’exiler à la suite de ce remplacement décidé par la direction, des départs auxquelles se sont ajoutées les absences de quelques cadres en début de saison. Blessées, les piliers Lucille Brinbisi, Laura Genre, et Séverine Landais, et les deux centres Alexandra Lescent et Chloé Rabier, font encore défaut. « Nous allons les récupérer et le centre de perfectionnement que nous avons mis en place va porter ses fruits », pense Stéphane Tisné. Avec Vincent Lagasse, que l’ancien manager de Beauvais a fait venir du Stade français, ils ont monté une structure d’entraînement quotidien de perfectionnement individuel, à laquelle participe vingt-cinq joueuses, des cadettes et des seniors. « Le championnat est encore long, se projette le manager. Je suis certain que les matchs retours nous serons favorables quand nos jeunes joueuses toucheront les bénéfices de ce travail et que nous récupérerons nos cadres. »