Le Canada y est presque

À l’entame du tournoi de repêchages de Marseille, décisif pour l’attribution du dernier ticket pour le Mondial 2019, on pensait le Canada en danger. En effet, les Canuks restaient sur des résultats plus que médiocres avec quatre victoires (Brésil, Espagne et Chili deux fois) en vingt et un matchs en 2017 et 2018. Pour le reste, un match nul et seize défaites dont une raclée enregistrée à domicile contre la Russie en juin (20-43) et des contre-performances notables face à des nations mineures, notamment au Brésil en mars 2017 (24-23) ou à Vancouver, contre l’Uruguay en janvier dernier (29-28). Arrivés en France en position d’outsiders (23e au classement mondial) derrière Hong Kong (21e), les Canadiens ont donc remis les pendules à l’heure en prenant le bonus offensif face aux Kenyans avant de récidiver samedi dernier face aux Allemands. Dès lors, les coéquipiers de Matt Tierney, le pilier de Pau, ont un pied et demi à la Coupe du monde au Japon. Une compétition qu’ils n’ont jamais manqué en huit éditions. Pour rappel, le vainqueur des repêchages se qualifiera en poule B (Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Italie et Namibie). Pour se qualifier, il faudra donc que les Nord-Américains l’emportent face aux Hongkongais ou qu’ils perdent sans laisser de bonus offensif à leurs adversaires (Allemands et Kenyans sotn déjà éliminés). Mais les Asiatiques ont une chance historique qui ne se représentera pas de sitôt car, habituellement, l’Asie ne qualifie qu’une équipe. Le Japon organisant l’édition 2019, les partenaires de Thomas Lamboley ont pu parvenir aisément en repêchages et jouer ainsi cette

« finale » qui aura lieu ce soir à 21 heures au stade Delort de Marseille.