Midi Olympique

Paris poussé à la faute

- COURAGEUX, L’ARBITRE !

L’arbitre du match, Vincent Blasco-Baqué, a probableme­nt vu sa vie défiler, en deuxième période, lorsque Sekou Macalou l’a percuté à pleine vitesse. Ébranlé mais toujours debout, le directeur de jeu a alors poussé un long soupir, sifflé une mêlée fermée l’avantage du Stade français puis laissé le jeu se dérouler comme si de rien n’était. Blasco-Baqué, quelle résistance à l’impact ! Grâce à un Morné Steyn à 100 % face aux perches - un seul raté sur un drop et à une rigueur comporteme­ntale collective jamais démentie pendant soixante minutes, le Stade français se dirigeait, bon an mal an, vers un succès un peu étroit mais assez logique, sous une pluie fine qui interdisai­t les grandes prises de risques. La sûreté de Lester Etien sous les ballons hauts, les placages de Sekou Macalou, et la belle présence d’Alexandre Flanquart au ras des rucks, semblaient suffire à créer un petit bonheur. C’est la rentrée du banc rochelais qui a changé la donne. Uini Atonio en chef de bande lancé à trois reprises plein fer dans la ligne, et Vincent Pelo toujours à son soutien, et souvent à l’arrachage en défense, ont modifié l’équilibre de la rencontre. La défense du Stade français a commencé à montrer des signes de faiblesses, ce qu’elle n’avait plus fait depuis l’essai rochelais inscrit très rapidement sur un ballon porté (15e). Et La Rochelle a tricoté patiemment un succès des derniers instants. Une charge d’Atonio a fourni la pénalité du 12-11 (62e). Puis Victor Vito après lui dans une situation similaire, a offert à Ihaia West l’occasion de prendre le score (68e). Il ne bougera plus. Paris a tout tenté pour reprendre son bien, mais de façon trop brouillonn­e, et La Rochelle a maintenu son emprise sur la fin de partie.

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