Oui, faute de temps il doit se relever ensemble
Jacques Brunel a toujours affirmé que cette tournée d’automne devait servir à resserrer le groupe France. Le sélectionneur a voulu constituer une épine dorsale forte. Cette défaite surprise face aux Fidji ne devrait et ne doit pas tout remettre en cause, au risque de repartir sur d’incessants tâtonnements. Jeudi dernier, il estimait : « Un groupe était en train de se construire, c’est clair. On a d’ailleurs beaucoup parlé d’épine dorsale. On essaie de donner aux gars de la confiance pour qu’ils trouvent quelques repères et de l’assurance dans leur jeu. On s’est dit qu’il restait peu de matchs d’ici la Coupe du monde et qu’il fallait que les mecs évoluent
ensemble pour trouver de la complicité. Mais c’est compliqué parce que ça oblige à ne pas donner la possibilité à d’autres de participer. Ce sont des choix contraignants, mais en même temps, il faut de la stabilité. » Ce groupe
doit donc se relever ensemble de cet accroc. « Ça fait du mal de prendre une bonne claque dans la gueule. Mais ça
permettra peut-être de se relever différemment », soufflait le capitaine Guilhem Guirado, espérant ainsi que cette leçon ne soit qu’une étape dans la création d’un collectif fort à condition de se parler avec franchise : « Il va falloir se regarder dans une glace. Et dans le blanc des yeux. »
Les seuls changements qui pourraient intervenir seront dus aux différents retours de blessures programmés (Parra, Fofana, Camara, Penaud).