Midi Olympique

MIEUX QUE RIEN !

LE STAFF SOULIGNAIT LES EFFORTS DE CONSERVATI­ON DU BALLON POUR ALLER CHERCHER LE POINT DE BONUS DÉFENSIF EN FIN DE MATCH.

- Ben Tameifuna, Antonie Claassen et les Racingmen n’ont pas su se défaire de l’emprise rochelaise.

IPhoto Xavier Leoty l est important. » L’entraîneur des avants du Racing 92 Laurent Travers ne minimise pas le point de bonus défensif obtenu par ses hommes. Comptablem­ent bien sûr mais aussi dans la capacité à conserver la balle. Après cinq minutes de pilonnage en règle de la ligne rochelaise, le Racing finissait par obtenir ce qu’il cherchait. Teddy Iribaren réussissai­t la pénalité, le Racing n’allait pas revenir bredouille. « On a apprécié la quinzaine de phases de jeu qu’il y a eu à la fin. Malgré les conditions, il y a eu de la conservati­on. Et nous avons su aller chercher la faute qui nous donne un point », soulignait le Périgourdi­n. Le centre Henry Chavancy allait dans la même direction. « Il y a eu énormément de temps de jeu sur la dernière action pour aller chercher cette pénalité. On voulait vraiment ramener quelque chose. Je ne suis pas étonné, je connais maintenant bien ce groupe et il ne lâche rien, même si ça n’a suffi pour gagner. »

Il n’avait pas échappé aux Jaune et Noir la capacité du Racing 92 d’aller chercher des points à l’extérieur. Les Ciel et Blanc restaient en effet sur trois victoires lors de leurs quatre derniers déplacemen­ts, toutes compétitio­ns confondues. À défaut d’un succès et des quatre points, celui-ci était apprécié. Mais Laurent Travers ne pouvait s’en satisfaire. « Ce point de bonus défensif, c’est une consolatio­n. Après on sait que dans des conditions comme celles-ci, que ce soit pour les deux équipes, ça se joue sur plusieurs détails. On manque un plaquage, on se fait franchir et à partir de là, on l’a payé cash. Il y a eu des imperfecti­ons dans de nombreux domaines qui font que ça a mis La Rochelle dans de bonnes dispositio­ns, puisqu’on court après le score. Et quand on court après le score dans des conditions pareilles, il faut se découvrir et ça devient dangereux. »

C’EST BON POUR LE MORAL !

Henry Chavancy, lui, essayait d’analyser l’apport du point obtenu en Charente-Maritime. « Chaque point compte dans ce championna­t qui est de plus en plus homogène. On le voit au niveau du classement où plusieurs équipes se tiennent dans un mouchoir de poche. C’est très important pour notre tête de repartir d’ici avec quelque chose. Ça aurait été très dur à encaisser de rentrer à Paris sans point. Les gros ont fourni un gros travail et peut-être que ça servira pour la semaine prochaine. » Peut-être ou peut-être pas ! Les conditions climatique­s seront inévitable­ment différente­s à la Paris La Défense Arena pour le retour de la Champions Cup contre Leicester. Le staff du Racing 92, lui, était d’ailleurs déjà projeté sur l’échéance. « On a dit aux joueurs de changer de casquette et de vite basculer pour ce gros défi qui nous attend contre Leicester. On passe du Top 14 qui est un marathon à la Coupe d’Europe qui est un sprint », concluait Laurent Travers.

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