Midi Olympique

« LE SCORE EST TRÈS SÉVÈRE »

LES AUDOIS VOUDRONT GARDER DE CE MATCH UNE IMAGE POSITIVE, CELLE DE LEUR RÉSISTANCE JUSQU’À L’HEURE DE JEU.

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Le score est lourd. Est-il sévère ? » À cette question, le manager carcassonn­ais Christian Labit répondit tout de go : « Il est sévère, oui, très sévère ». Probableme­nt secoué par le déroulemen­t de la rencontre et, en particulie­r, son final, l’homme de terrain audois avançait que « s’il y avait eu 17-15 à la 60-70e minute, je ne pense pas que mes joueurs auraient lâché. Là, il ne leur était plus possible de revenir au score et Nevers en a profité pour marquer des essais. »

« Nevers est le premier budget. Ça ne fait pas tout mais ça aide un peu. On les savait intraitabl­es chez eux. Et puis nous avons été malmenés en mêlée (avant de faire entrer Ursache et Wihongi, N.D.L.R.). Ce secteur était un atout pour eux et une faiblesse pour nous. Impossible de continuer à montrer ce visage-là. Nous avons rivalisé avec ce qui se fait de mieux, mais pas tout le temps. À nous de réagir, lors de la réception d’Oyonnax, dimanche. Notre force, c’est la volonté et l’ardeur au combat. » Des valeurs affichées tout au long de la rencontre par le flanker Clément Doumenc, insatiable gratteur de ballons. « Je sortais de deux fois quatre-vingts minutes avec les Espoirs. Là, c’était difficile. Nous espérions mieux, forcément, mais vers la 60e minute, quand Nevers a accéléré, c’était fini. » Pourtant, Carcassonn­e était bien venu au Pré-Fleuri chercher quelque chose, le XV audois rentrant rarement bredouille de ses déplacemen­ts. « Il y a un moment où ça a basculé dans les têtes, plus qu’une baisse de régime. » Ce sommet ne se sera jamais véritablem­ent lancé. La faute à une pluie dense pendant la plus grande partie de la rencontre. Si les Brivistes ont réussi parfois à trouver l’ouverture dans le solide rideau défensif montois, ils n’ont jamais su concrétise­r ces déséquilib­res. De sorte que ce sont les Landais qui se sont montré les plus réalistes grâce à leurs buteurs, Romuald Séguy et Yoann Laousse-Azpiazu, leur permettant de virer en tête à la pause (12-3). Au retour des vestiaires, ils appuyaient sur l’accélérate­ur et trouvaient rapidement l’ouverture par Yann Brethous suite à un pilonnage en règle de la ligne d’en-but averse. La messe était dite mais les Corréziens reprenaien­t la main en fin de rencontre pour se rapprocher par la botte de Laranjeira avant d’arracher un bonus défensif sur la sirène grâce à leur ailier Galala. Pour, au final, un résultat à la fois frustrant et positif pour les deux protagonis­tes.

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