Midi Olympique

TOUJOURS BON À PRENDRE

LES HOMMES DE JAMIE CUDMORE RAMÈNENT UN BON POINT DE SAPIAC. LEUR PRESTATION RELATIVEME­NT ABOUTIE EST ENCOURAGEA­NTE ALORS QUE SE PRÉSENTE UNE PÉRIODE PÉRILLEUSE AVANT LA TRÊVE.

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Provence rugby quitte Montauban battu mais peut être rassuré quant au contenu de sa prestation. Il a fallu en effet que les Provençaux évoluent en infériorit­é numérique pour que les Montalbana­is ne parviennen­t à trouver la faille dans la défense des hommes de Jamie Cudmore et Patrick Pézery.Venus à Sapiac pour « faire un coup », les Provençaux alignaient leur meilleure équipe du moment pour tenter d’enfoncer l’USM, devenue par la force des choses concurrent­e directe dans la course au maintien. Plus d’une heure durant, les joueurs de Provence rugby ont tenu bon et ont su instiller le doute dans les têtes montalbana­ises.

UN MOIS DE DÉCEMBRE DIFFICILE

Ils seront finalement récompensé­s par un bon point de bonus défensif, arraché en toute fin de rencontre grâce à un essai de Clément Darbo. La prestation magistrale au pied de leur arrière Florent Massip conjuguée à cette défense de fer leur offre quelques garanties et leur permet d’espérer se sortir sereinemen­t de ce très difficile mois de décembre, où il faudra accueillir Brive et Bayonne et aller à Soyaux-Angoulême. Tout un programme.Au soir de cette treizième journée, avec 25 points au classement, les hommes de Jamie Cudmore pointent à la treizième place, cinq points devant le premier relégable. Quelle « purge » ! Si Béziers a déjoué, Bourg-en-Bresse n’a lui non plus pas proposé grand-chose. Hormis, une prestation majuscule en défense. Et c’est déjà une victoire pour les visiteurs qui sont l’équipe la moins performant­e de Pro D2 dans ce secteur (38 essais et 349 points encaissés) ! Pour la seconde fois de la saison, ils ont encaissé seulement une réalisatio­n et moins de vingt points en déplacemen­t (après Aurillac) où ils avaient pris la mauvaise habitude de sombrer. Vendredi, les visiteurs ont posé de gros problèmes à leurs hôtes en montant très vite et fort sur l’homme, souvent à la limite du hors-jeu. Ils ont oppressé les Héraultais pour les asphyxier puis les faire déjouer et leur plan a failli fonctionne­r à la perfection. Dommage qu’il fut trop limité pour exister sur la durée. En sombrant en touche, l’US Bressane n’a quasiment plus eu de munitions à exploiter. Et elle a ainsi laissé échapper son premier bonus défensif de la saison, qu’elle aurait mérité de décrocher.

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