VENTS PORTEURS
CONFORTABLEMENT INSTALLÉES AU SEIN DE L’ASSOCAITION « STADE ROCHELAIS », LES POC’ETTES PEUVENT SE PROJETER. NON SANS AMBITION.
En intégrant il y a deux ans la structure Stade rochelais, les Poc’ettes de La Pallice se sont offert une assise durable, une vision qu’elles n’avaient pas. Aujourd’hui, chacun au club a trouvé ses marques. Élément emblématique de l’évolution du rugby féminin rochelais, l’ex-internationale Emilie Vérouil a basculé sur une mission essentielle dans le secteur de la formation des moins de 15 ans et moins de 18 ans. C’est à l’ancien pilier des pros, Alexandre Barès, que revient désormais la charge du pôle seniors filles avec une échéance à trois ans qui vise à installer durablement les Poc’ettes dans l’élite. Une ambition légitime quand on mesure la qualité et l’attractivité des infrastructures, les mêmes que celles dédiées aux pros masculins. Les coéquipières de la capitaine Marion Jolly sont sur la bonne voie. Premières de l’Élite 2, le rapport d’opposition est plus abordable mais la mise en place du projet sportif prend forme. Cependant, la nécessité d’étoffer le potentiel humain dans la perspective d’une accession et l’obligation de le rendre plus homogène qualitativement ont conduit le Stade rochelais à produire un effort conséquent sur la formation.
UN ANCIEN PROVISEUR IMPLIQUÉ
Les axes forts ont été élaborés en fonction des attendus du manager Alexandre Barès et de certains incontournables. Au coeur du dispositif, Emilie Vérouil s’attache à coller aux nouvelles réalités locales et… régionales. « Notre zone de recrutement s’est beaucoup élargie », confesse-t-elle. Le projet prend donc en compte cette nouvelle problématique : « Nous avons créé une cellule d’intégration socioprofessionnelle dont Patrick Ancel, l’ancien proviseur du lycée Jean-Dautet, est le coordonnateur. Si nous voulons l’épanouissement des joueuses, il faut les rassurer quant à leur avenir. » La réflexion est d’ores et déjà engagée sur la construction du groupe 2019-2020 d’une trentaine de filles. Cependant, avec quatre entraînements par semaine et l’exemple de Marion Jolly, infirmière aux urgences, Émilie Vérouil porte un jugement d’expérience : « Nous touchons un peu aux limites. » Les Poc’ettes attendent maintenant la réception des coleaders lyonnaises le 9 décembre pour s’offrir un test de capacité.