Sopoaga veut sa revanche
Les Wasps ont remporté un seul de leurs six derniers matchs. Leurs difficultés se reflètent au travers du niveau de leur ouvreur néo-zélandais Lima Sopoaga, recrue phare de l’été. « Tout le monde pensait qu’il débarquerait en ville sur un grand cheval blanc et que tout irait bien. Ce n’est pas vraiment ce qui s’est produit », résume son directeur du rugby, Dai Young. Samedi dernier, il a même peut-être livré sa plus mauvaise prestation pour sa onzième sortie anglaise. Le All Black aux 15 sélections a été impliqué sur les deux essais toulousains, a manqué une pénaltouche importante et n’a guère brillé dans le jeu courant. Les internautes du Coventry Live l’ont sanctionné au travers du vote proposé par le journal local : il était le seul à ne pas obtenir la moyenne (4,8/10) au terme de ce revers fâcheux. Si les Wasps, avec seulement trois points, ne peuvent plus prétendre à la qualification, une bonne prestation à Toulouse les relancerait et pourrait rassurer leur ouvreur star, en quête de confiance. Les Rouge et Noir ne manqueront pas de le viser en défense quand ses partenaires attendent de lui une meilleure gestion et, si possible, quelques éclats offensifs. « Je sais que je ne suis pas à mon meilleur niveau, déclarait-il, récemment, au Guardian. C’est à moi de conduire le bus. Par moments, j’ai l’impression de bien conduire ; mais je me rends compte, parfois, que je n’y arrive pas. » Le poids de son contrat, à hauteur de 1,5 million de livres (1,65 million d’euros) sur trois ans, semble l’entraver : « Arriver avec le statut de marquee player ajoute de la pression », reconnaît-il.