Un dimanche éreintant pour Montauban
Match le dimanche à l’extérieur enchaîné avec une réception le vendredi, alors qu’ils sont face à une fin d’année capitale, les Montalbanais se voient offrir un calendrier qui présente la pire des configuration possible pour garantir un haut niveau de performance. On le sait, tous les détails comptent lorsque l’on mène un championnat si homogène que le Pro D2. Cet enchaînement pose un double problème. Déjà, il va falloir digérer un très long déplacement à Oyonnax et le décalage induit par un match joué à un horaire inhabituel pour des organismes habitués à jouer en nocturne le vendredi soir. Les joueurs n’y font pas trop cas même si ce traitement particulier fait quelque peu évoluer leur routine sur la semaine précédant la rencontre. Alors que lors des semaines dites classiques (avec match le vendredi) leur journée de repos est positionnée le mercredi, staffs technique et médical ont choisi d’avancer ce jour de congé au mardi pour préparer le match à Oyonnax. Les joueurs ont ainsi pu enchaîner un bloc de deux jours complets de travail (mercredi et jeudi) permettant au duo Lafond-Dubois d’affiner au mieux leur groupe pour le match de dimanche. Après un vendredi de repos, la matinée de samedi est dédiée à la mise en place, alors que cela se fait d’habitude le jeudi matin. Vient ensuite le deuxième élément très gênant dans ce genre de série : c’est l’après-rencontre. Les Tarn-etGaronnais vont devoir gérer un retour probablement très tardif dans la cité d’Ingres (dans la nuit de dimanche à lundi), tandis qu’il faudra ensuite enchaîner avec une semaine de travail pour préparer un match capital joué le vendredi 21 décembre (réception de Béziers). PierrePhilippe Lafond avait tiré la sonnette d’alarme dès l’été sur ces enchaînements difficiles : « Nous avons du temps pour préparer les matchs et d’un seul coup, nous n’en avons plus. La semaine qui suit un match du dimanche est forcément allégée pour offrir aux joueurs la meilleure récupération possible. » Ce sera la première fois cette saison que l’USM aura à négocier cet enchaînement éprouvant pour les organismes. Lors de leurs deux seuls matchs joués le dimanche cette saison, ils évoluaient à domicile (contre Colomiers et Bayonne). Et quand chaque heure de récupération compte, ce détail a de l’importance.