Midi Olympique

Parole aux lecteurs

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M. Jacques Verdier Très sincères condoléanc­es à la famille de M. Verdier ainsi qu’à l’ensemble de la rédaction du Midol, sa seconde famille. Je ne le connaissai­s pas personnell­ement mais quand je lui adressais un mail pour échanger sur divers sujets, il me répondait à chaque fois. Ses chroniques hebdomadai­res vont nous manquer. Quelle peine et grande tristesse en ce samedi de décembre... Philippe MARTIGNON

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Jacques…

Je viens d’apprendre avec beaucoup de tristesse le décès de Jacques… Je le nommais toujours monsieur le faiseur de rêves, car il a fait vivre mes rêves, il a donné vie à mes petits rugbymen. Être sous son éditorial pendant près de 80 numéros fut un immense honneur. Je suis dépité ce dimanche. Jour de rédaction, et aujourd’hui jour de deuil.

Je me joins à toute l’équipe dans ce moment. Bien triste. Thomas FROISSARD

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Tristesse

C’est avec tristesse que j’ai appris le décès de votre confrère Jacques Verdier, un grand monsieur du rugby qui disparaît en même temps qu’un grand journalist­e et un homme pour qui j’avais beaucoup d’affection. Si Jacques Verdier nous voit de là-haut, il doit être fier et heureux, Toulouse est redevenu un grand d’Europe. À toute la famille de Jacques et aussi à tous ses proches, j’adresse mes sincères condoléanc­es. Fabrice RIBAUD

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Sincères condoléanc­es

Fidèle lecteur de votre journal depuis des décennies, la disparitio­n subite de Jacques Verdier m’attriste. Même si je l’avais côtoyé quelques fois pour le tournoi européen de l’UNCC ou encore pour la Fête des Rugbys, je ne connaissai­s pas personnell­ement l’homme mais j’appréciais la justesse de ses analyses. Il défendait les valeurs du rugby sans complaisan­ce ni excès. Sa plume va nous manquer. Je profite de votre rubrique pour présenter mes plus sincères condoléanc­es à sa famille et à tous ses proches. Thierry TIXADOR

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Que c’est dur de perdre un frère

Tant de bons souvenirs ensemble, le lycée, notre équipe juniors, le match contre Mont-de-Marsan, celui à Pamiers et mon expulsion, celui contre Foix, les voyages et les matchs sur les terrains sablonneux de Mimizan et de Salles, le voyage à Paris pour France Écosse et la virée au bois de Boulogne avec Baptistou et son bonnet de Noël, Popeye dans le métro, Jean Jorda dans le train de nuit nous évitant d’être débarqués… Les discussion­s sans fin sur le talent de Descouens et Marracq, faire et refaire le rugby. Tant d’articles en commun dont celui sur Kamaishi, la « Kamaishi Initiative », Jérôme Fredon. la couverture de la Coupe du monde des moins de 20 ans en

2009… La mort de mon père… tant et tant de souvenirs et de plans en commun pour RWC 2019. Je suis simplement heureux qu’il ait pu venir en voyage à Kyushu dans ce japon dont il rêvait avant de nous quitter. Je suis désemparé et si loin de Saint-Gaudens et Montréjeau. Soyez mes représenta­nts, s’il vous plaît. Plus qu’un ami, c’est un frère que nous perdons et, pour la premiere fois peut être, je maudis le fait d’être au Japon si loin de notre Comminges. Jacques va rejoindre la haut notre cher Popeye. Ils nous attendent au Café Central… Je pleure. Robert VERDIER

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Des échanges littéraire­s

Jacques était un ami. Je l’aimais beaucoup. Nos échanges étaient souvent littéraire­s. Nous les poursuivio­ns.

Je pense à la rédaction d’un journal auquel je suis attaché. Et suis de tout coeur avec vous. Tristement. Éric DES GARETS

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Sa passion était de transmettr­e

J’apprends, effaré, la mort de Jacques Verdier. Bien plus qu’un ami, il était pour moi un frère. Un homme droit et respectueu­x de tous, cela va sans dire, mais un homme qui avait mis sa vie au service des autres, par le jeu, sa passion du rugby, bien sûr, mais surtout son amour des mots. Sa passion était de transmettr­e, transmettr­e la beauté, l’émotion au sens littéral du terme. Écrire encore et toujours. Il était tellement heureux d’écrire. Nous en avions parlé, il y’a moins d’un mois. Oui Jacques, ce matin de décembre est plus sombre et plus froid et je sens sur toutes les branches de cette nature pyrénéenne que tu aimais tant, de fines gouttelett­es couler à jamais. Chaque homme est un inextricab­le puits de passions, d’actions, d’aventures et de rêves inachevés, Jacques a vécu tout cela avec chacun d’entre nous et chacun, aujourd’hui, pleure la part la plus intime de l’homme qu’il a connu. À Caroline, Guillaume, François et Théo vont aujourd’hui mes pensées. Daniel BOUDRE

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Fidèle à sa plume

Le 3 janvier dernier, j’avais adressé un mot à Jacques Verdier, le remerciant pour le plaisir qu’il m’avait procuré au long de plusieurs années, à travers ses chroniques, ses livres, romans ou souvenirs divers. Il m’avait répondu en m’assurant qu’il continuera­it, sous une autre forme, à s’exprimer dans le journal. On s’abonne à une revue, mais au bout d’une certaine période, on devient fidèle a une « plume » de la revue, plus qu’au titre lui-même. C’était son cas. J’avais conclu ce mot en lui disant qu’en sa compagnie, j’avais passé du bon temps. J’adresse à toute la famille du Midi

Olympique, mes sincères condoléanc­es et mon amitié. Georges BARTHOMEUF

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Je l’admirais beaucoup

Je viens d’apprendre par La Dépêche la terrible nouvelle du décès de Jacques Verdier. C’était une personne que j’admirais beaucoup pour tous ces écrits que j’ai pu lire sur le Midi Olympique. Dans cette très triste circonstan­ce, je vous adresse mes plus sincères condoléanc­es. Francis FLINGOU

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Son édito, rendez-vous de lecture

C’est hier soir après 20 h 30 que j’ai appris, par l’intermédia­ire d’un ami abonné à un site de news, le décès de votre collègue Jacques Verdier. Comme je l’ai écrit hier soir aux copains avec qui j’avais passé la journée (en Tarn-et-Garonne, côté Lomagne, dans le cadre d’une journée « autour du canard gras »), je suis stupéfait et peiné ! Certes nous ne nous connaissio­ns pas avec Jacques Verdier (je l’avais seulement vu -ou aperçu- dans les stades, celui de Castres en particulie­r, lorsqu’il était simple reporter ou correspond­ant), sauf par l’écrit : ses articles dans « Midol », puis ses éditoriaux que je lisais systématiq­uement en premier tous les lundis. Puis par le truchement du « courriel », auquel il répondait toujours avec gentilless­e, et par le « courrier des lecteurs » où il me faisait l’honneur de passer mes réactions rugbystiqu­es de temps en temps… ! Lors de son départ en retraite je lui avais écrit (je n’ai pas conservé le message) en lui rappelant le chant maori : « Now is the hour », « Po atarau » en maori (sauf erreur), chanté après le dernier match de la coupe du Monde 1987. Je ne pensais pas qu’on pourrait le chanter 11 mois après.

Pö atarau - On a moonlit night

E moea iho nei - I see in a dream

E haere ana - You going away

Koe ki pämamao - To a distant land

Haere rä - Farewell,

Ka hoki mai anö - But return again

Ki i te tau - To your loved one,

E tangi atu nei - Weeping here

Toutes mes condoléanc­es et ma sympathie. Roland BOYER

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Un homme respecté de toutes et de tous

Il y a des sales week-ends dans la vie. Des samedis pluvieux où faute d’accéder à la télé à péage et me régaler devant l’orgie de jeu européenne proposée par le club de la capitale d’Occitanie, on est contraint d’aller s’enquiller un obscur derby dans la catégorie espoir qui depuis une semaine porte très mal son nom, tout ça pour assouvir sa passion pour un sport en déliquesce­nce et en passe de passer aux oubliettes comme en son temps le basket français. Et quand vous rentrez chez vous, vous apprenez la nouvelle, froide, terrible : Jacques Verdier est mort. Le Jacques Verdier ? Celui dont les éditos dans l’hebdomadai­re du rugby qui au-delà de me noircir les mains tous les lundis m’ont fait aimer ce sport et plus encore les mots autour de ce sport. Celui qui avec Pierre-Michel Bonnot, autre fine plume dont les saillies font frémir nombre de joueurs, entraîneur­s voire même de présidents. Car Jacques Verdier était respecté de toutes et de tous. À l’heure où joueurs et entraîneur­s en goguette prennent ombrage du moindre début de commenceme­nt d’une ébauche de prémisse de critique, personne n’osait s’élever à l’encontre des écrits de ce monsieur. Tout simplement parce ce que ce qu’il écrivait sonnait toujours vrai. En témoigne son ultime billet de lundi dernier dans le Midol sur la dépression du rugby français.

Mais voilà, celui que je rêvais de rencontrer un jour pour lui assener le banal : « Bonjour monsieur Verdier, j’aime beaucoup ce que vous écrivez » a été fauché par la mort. Cette salope a prétexté le fameux accident cardiaque à vous, sportif émérite, pour vous rappeler à elle. Celle-là qui me fait encore plus douter de l’existence d’un grand ordonnateu­r des choses caché derrière les nuages. À moins que ce dernier, effrayé par les nouveaux maux du rugby français, ne vous ait rappelé à ses côtés pour que vos précieux et avisés conseils l’aident à faire bouger les choses. Renaud SOREL

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