Tout sourit à Bordeaux
Une action comme un symbole. Dès la 3e minute, les Bordelais obtiennent une pénalité dans les 22 mètres franciliens et, à la surprise générale, Baptiste Serin décide de jouer à la main cette opportunité. L’action sera annihilée par une faute à cinq mètres mais elle dénote de la confiance actuelle des Girondins et de leur volonté d’emballer les débats. Mieux entrées dans la partie, les troupes de Joe Worsley bénéficient, dès la 11e minute, de l’avantage de la supériorité numérique en raison de l’exclusion d’Ole Avei (voir page 4). Neuf minutes plus tard, au terme d’une action à rebondissements, initiée par un Baptiste Serin remuant, George Tilsley inscrit le premier essai des siens. À la mi-temps, l’écart culmine à seize points. Après une nouvelle pénalité de Baptiste Serin pour accentuer l’écart, l’UBB se lance en quête du bonus offensif face à des Racingmen disposés à jouer, encore et toujours, malgré l’infériorité et la tournure des événements. Mais la réussit reste dans le camp girondin. Nans Ducuing (51e), après un éclair de Semi Radradra, et Yann Lesgourgues, sur une belle action en première main (64e), offrent provisoirement le bonus espéré. Un temps, le Racing 92, grâce à un essai de pénalité, pense priver son concurrent de ce précieux point mais, après la sirène, Nans Ducuing s’en va le récupérer. Chaban pouvait exulter. Décidément, tout sourit à l’UBB.